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Le carriérisme

Disclaimer :


L’histoire, les personnages, les lieux et leurs incidents dépeints sur cet article, sont fictifs. Aucune identification avec de réels événements ou personnes (vivantes ou décédées), lieux, entreprises, ou produits n’est voulue ou induite. Le Life-Invader réfute toute tentative de diffamation ou de stigmatisation des individus ou entreprises.


Vous en avez sûrement été témoin, acteur ou victime, dans vos métiers précédents ou présent, sans poser de réels termes dessus : le carriérisme. Ce principe définit l’attitude d’une personne qui travaille uniquement pour lui-même, pour gravir les échelons sans se soucier de ses collègues, de l’entreprise ou de son environnement autour. En clair, être calife à la place du calife. Le carriérisme est tel une maladie insidieuse qui prend le pas sur toute autre chose.


Notre belle ville de Los Santos est-elle soumise à de telles bassesses ?


Nous avons mené l’enquête pour vous.



Peut-être que vos collègues sont carriéristes. Connaissez-vous vraiment les personnes avec qui vous travaillez ? Du journaliste qui enquête injustement, à l’agent de police qui ferme les yeux sur son collègue violent, jusqu’au médecin crachant sur son serment d'Hippocrate.


Nous avons rencontré Eustache, témoignant avec une fausse identité. Il nous raconte “Aujourd'hui, je me déplace la majorité du temps à moto pour pas qu’on m’attrape”. Menacé de mort, il a vu sa profession de médecin et sa vie privée être traînée dans la boue. Il a vu une partie de ses collègues, ses amis, se liguer contre lui. Eustache a démissionné, mais plusieurs médecins ont constaté que les collègues qui le défendaient faisaient encore face aux regards noirs des collègues carriéristes. “ Il (le carriériste) n’a pas les compétences pour obtenir une promotion ” et avoir des responsabilités, confirment plusieurs médecins haut placés. Aujourd’hui, l’hôpital est privé d’un des meilleurs médecin et psychologue qui aurait pu avoir une carrière fulgurante.




Le plus beau sourire de la ville, très bien apprêté, il fait son boulot avec une excellence sans égale. Il s’agit là d’un des meilleurs éléments au sein de la police. Mais comme dans le Yang, un peu de noir dans cet amas de blanc. Cet agent ne fait pas de carriérisme auprès de ses collègues, mais auprès de la ville. Il ferme les yeux sur son collègue, dangereux et instable. Ce collègue en question serait même prêt à vous taser, à vous matraquer si vous essayiez d’avoir le dernier mot. Le carriérisme de cet agent vous met en danger. Il préfère fermer les yeux et ne pas dénoncer son collègue de peur que sa carrière soit inquiétée, de peur de se faire taxer de traître par les autres policiers, ou par sa hiérarchie plutôt que d’agir pour la communauté.


Ce policier n’est pas un cas isolé et le carriérisme se traduit par mille mots : ici, rien que deux, état-major. Le traitement des informations est toujours géré en interne pour contenter les supérieurs et éloigner les civils de la réalité. Par exemple, un agent ne répondra pas aux questions simples de journalistes sur un événement pour pouvoir les filtrer en interne “Que pensez-vous de cette grève ?”  “Je ne sais pas, demandez à l’état-major”. De même que l’état-major ne recontactera pas les journalistes, ce qui rend leur travail d’enquête plus difficile. “J’attends la confirmation de l’état-major, je ne veux pas être rétrogradé” sont des mots durs, mais qui expriment pourtant la réalité de certains policiers. Le carriérisme ici se manifeste encore contre la ville, contre ces citoyens. Toujours monter, toujours contenter plutôt que mettre à l’abri ceux qui sont censés “protéger et servir”. Heureusement, d’autres policiers font la part des choses et n’ont pas peur de dire les termes “Je ne peux pas vous dire l'entièreté des informations [...] j’emmerde l'état-major.”


Maintenant, l’histoire de Jeanne, qui, malgré son engagement sans faille envers son employeur, a été la cible d’une enquête en interne, menée de manière non réglementaire suite à un incident dont elle a elle-même été victime. Une enquête qui, bien heureusement, s’est conclue sur un non-lieu.

Néanmoins, cette histoire l’a laissé profondément marquée et à créer un vide dans sa relation de confiance avec certains de ses collègues.

Trop souvent, elle a l’impression d’être laissée sans réponse sur la radio et se questionne fréquemment sur le ressenti et le jugement de ses collègues envers elle, sentiment qui se prolonge au fur et à mesure des semaines même si l'événement appartient désormais au passé.


Les motivations peuvent être diverses et variées, mais comme nous l’avons vu, cela s’exprime principalement par un désir de monter les échelons, d'avoir des primes, nuire à un collègue, et d’autres raisons personnelles.


Lucy, star de la téléréalité, et experte en plantage de couteaux dans le dos, son ascension, elle la doit à elle seule et aux pièges qu’elle a tendu sur sa route. Une concurrente trop belle pour elle ? Aucun souci. Rumeurs, fausses informations, ongles en plastique et harcèlement sont ses armes de prédilection. Vendre son éthique ainsi que son humanité pour des likes et de l’argent sur les réseaux sociaux était devenu son métier. Pourtant, aujourd'hui, dans sa nouvelle vie, se rendant compte du malheur qu’elle a pu engendrer, elle ne pratique plus le carriérisme. Avec du recul, elle nous confie même qu’elle n’y a pris aucun plaisir et que malgré son jet privé, ses soirées “mousse” et ses comptes en banque remplis, elle n’était pas comblée. Aujourd'hui, en paix avec elle-même, elle gravit les échelons de son emploi à la sueur de son front, même si elle exprime quelques regrets vis-à-vis de la souffrance qu’elle a pu infliger…


Il est important de ne pas se laisser influencer par les actions et les discours de cette minorité bruyante, et de se rappeler que le bien et la bonté sont les valeurs qui prévalent chez la plupart des personnes. Enfin, il est primordial de continuer à cultiver l'empathie, la compassion et la tolérance, pour construire un monde plus pacifique et harmonieux pour tous.

Rédaction / Photos : Zoé Moroe, Youngnae Kim – Relecture : Emmett Coulson