Judy Cooper
Judy Cooper |
|
Nom complet | Judy Cooper |
Surnom(s) | Feu Follet, la peste |
Biographie | |
Date de naissance | 14/11/2001 |
Sexe | Femme |
Statut |
Vivante |
Origine | Américaine |
Numéro de téléphone | / |
Parenté |
Abraham's MacBear - "Père" William Emily - "Frère" Elliott Moonstone - "Cousine" Doko - "Frère" Joey - "Frère" Earl Hicks - "Cousin" |
Carrière | |
Métier actuel | Barman au Bar&Vous |
Anciens métiers | Cuisinière au UwU |
Groupe actuel | / |
Anciens groupes | / |
HRP | |
Joué(e) par | Sarrah |
VOD Youtube | / |
Origines
Il y a fort longtemps
Judy est née au sein d'une des nombreuses communautés créées à la suite du développement du mouvement hippie et libertarien de la fin des années 60 aux Etats-Unis. Prénommée "La Mesa", cette communauté nomade sillonnait depuis plusieurs décennies l'Etat rural de l'Iowa.
A la naissance de Judy et jusqu'à ses dix ans, La Mesa était installée sur les terres d'un ancien biker rongé par un deuil non résolu : Abraham's MacBear. Vivant du troc et de la culture des champs, la petite communauté n'avait pour seul contact avec la civilisation moderne, la ville la plus proche : Charinton.
Grandissant au sein de cette vision partagée altermondialiste, communautariste et alternative, Judy est un pur fruit de la Mesa. Elevée par sa mère, matriarche de cette communauté, avec son petit-frère, Mike, Judy garde un souvenir idyllique et déformé de son enfance.
L'époque n'était pas dure, possédant un je ne sais quoi de doux, propre à l'enfance. Jamais l'herbe ne fut plus verte et tendre, l'horizon plus mystérieux et les sentiers pleins de possibles. Jamais plus.
- Judy racontant à sa famille cette enfance adorée et disparue des années plus tard.
Lorsqu'elle eut dix ans, la Mesa lança une manifestation "pacifique" contre le projet de construction d'un centre commercial à Charinton. Lors de celle-ci, sa mère fut interpellée et internée, jugée par les autorités comme trop instable psychiquement, dangereuse pour elle-même et les autres de par son idéologie radicale et ses actes. Mike fut également arraché à leur communauté et pris en charge par les services sociaux. Ces disparitions signèrent la fin du temps de l'innocence pour la petite Judy et créèrent un profond traumatisme en elle. Elle avait tout perdu. Dès lors, elle n'eut plus aucune nouvelles d'eux, malgré ses recherches acharnées.
La Mesa ne se releva jamais tout à fait de la perte de leur Matriarche, mais fidèle à leurs idées et valeurs, la petite communauté finit par reprendre la route et recommencer à avancer. Judy ne les suivit pas, ne pouvant se résoudre à partir, à laisser derrière elle l'espoir féroce de retrouver sa mère et son frère.
C’est Abraham’s MacBear qui “recueillit” le petit feu follet. Elle pensait que c’était un ours grincheux, une créature comme dans les contes et légendes du coin qu’il ne fallait pas approcher. Il devait sans doute la prendre pour une enfant sauvage, à la tignasse rousse toujours mêlée de feuilles, qui s’enfuyait à sa vue.
Dans les faits, il n’eut pas le choix de l’accueillir : dans son enfance, Judy était très douée pour se cacher et le jour du départ de la communauté, elle fut introuvable de tous. Ce n’est que quelques jours plus tard, que la rouquine fit une vilaine chute de sa cachette, mue par la faim, ses vivres étant épuisés, et que ses pleurs alertèrent le biker. Il aurait pu la laisser là tel un oisillon tombé trop tôt de son nid, il aurait pu l'abandonner à l'hôpital, il aurait pu la remettre aux mains des services sociaux du coin. Il n’en fit rien.
Une étonnante relation naquit entre les deux, trouvant en l’autre un peu de ce que chacun avait perdu. Ce ne fut pas facile, pas simple tous les jours. Il y eut de grosses colères, des incompréhensions, des rabibochages au coin du feu, à demi-mots, des pleurs, des fugues au début. Mais la vie est bien faite et Judy considère que le vieil ours est l’un des plus beaux cadeaux que Dame Chance a mis sur sa route.
Parallèlement, William, un frère de la Mesa, fut également hébergé par le vieux biker. De plusieurs années son ainé, Will était d'un caractère plus doux et calme que Judy. Dans ce petit trio, il apaisa souvent les tensions entre Judy et Abraham's lorsque le feu-follet allait trop loin par colère, par tristesse ou par peur.
Avant l'arrivée à Los Santos
Après quelques années d'une vie recluse à la ferme, Judy, William et Abraham's durent partir, exproprier de leurs terres. William décida de découvrir le monde par lui-même, tandis que la rouquine et son père prirent la route. Ils vécurent ensuite en nomade, passant d’une ville à une autre, sans jamais s’attarder nulle part. Judy découvrit l’immensité de ce qu'étaient les Etats-Unis. L’ours grincheux en profita pour croiser toutes les anciennes connaissances qu’il avait. L’année suivante, les deux loustics firent la rencontre de Reese Shaw (19 ans) à Des Moines (capitale de l’Iowa). De un an son aîné, se ressemblant beaucoup physiquement tous les deux, il n’était pas rare de les prendre pour des frères et sœurs. Pour autant, aucun lien ne les liait initialement tous ensemble.
Aventure à Los Santos
Préludes et prémices
Après plusieurs années de vagabondages, les rhumatismes d'Abraham's le rappelèrent à son âge. En parallèle, Judy éprouvait de plus en plus le besoin criant d’accomplir l’un de ses trop nombreux rêves en reprenant une ferme et en vivant en autarcie. Reese, plus casse-cou, suivit tout de même le mouvement. Cette petite troupe libertarienne rassembla alors leurs maigres biens pour trouver une bicoque à reprendre. C’est le vieux biker qui entendit parler par son réseau de motards du dimanche que le Nord d’une île à San Andreas était en friche. Tout était à faire ou à refaire selon ces personnes aux visages bourrus, abîmés par le soleil et trop souvent avinés. Ni une ni deux, ils repartirent sans se soucier de rien, direction San Andreas et la promesse d’enfin se poser. Bien entendu, rien ne se passa comme prévu, bien au contraire. Comme quoi, faire confiance à des routiers rencontrés une ou deux fois dans des Diners ne suffit pas à avoir des informations fiables. Mais qu’importe pour cette troupe-là, les maîtres mots resteront toujours : débrouillardise et fuck, on verra bien.
Judy Cooper est arrivée à Los Santos en Mai 2024 avec son père et son frère.
Arriveront ensuite un vieil ami à Abraham's : Jack, qui deviendra vite Tonton Jack. Judy prendra ensuite contact avec William, un frère de la Mesa, un frère de l'époque qui arrivera courant Juin 2024. Elliott Moonstone, amie de Jack, débarquera peu après sur l'île et rejoindra la petite troupe.
Des débuts difficiles : entre déception et adaptation
Les premières semaines à Los Santos furent complexes pour Judy plus habituées aux forêts de bois qu'aux forêts d'acier. Jamais elle ne c'était retrouvée autant en contact avec une Babylone moderne, rutilante, foisonnante de vie, de bruits et de couleurs. Il fallut également s'habituer à vivre en sédentaire, à se distancer quelque peu de son père et de son frère.
La petite troupe finit rapidement par s'installer dans le nord de l'île, plus tranquille et à leur image. Assez vite, ils achetèrent une caravane proche de la route 68. Judy finit par aller travailler au sein du UwU, se disant que ses compétences en culture seraient un plus. Finalement, elle passera très peu de temps dans les champs, le service en salle étant l'activité principale du restaurant. Par ce biais, elle rencontrera beaucoup d'habitants de l'île, parfois effrayants, froids, parfois exubérants et volubiles. Une variété d'individu complexe qui laissait souvent dubitative Judy, ne comprenant pas comment cette ville pouvait bien fonctionner, quels liens les uns et les autres entretenaient et interagissaient ensemble. La rouquine resta en retrait, adoptant une image lisse, se cachant derrière l'étiquette de simple serveuse sans se dévoiler. Cependant, d'un naturel indépendant et solitaire, elle supportera de moins en moins le contact de tant de personnes différentes et de ses collègues qu'elle trouvait étranges et secrets. De fait, le naturel revint au galop et Judy montra davantage son vrai visage.
Lors d'une discussion avec son père, Judy se rendra compte qu'elle étouffait dans ce travail, de plus en plus. Mais où partir ? Pour faire quoi ? Se réfugiant derrière l'idée qu'elle était plus utile au UwU qu'ailleurs pour la famille, elle supporta en silence, reportant à plus tard l'heure du choix.
C'est également durant cette période que Judy apprit que son frère de sang et disparut, Mike, avait été placé en famille d'accueil pour des raisons troubles. Comme à son habitude en tout nouveau lieu, elle chercha des traces de sa famille disparut sur l'île de San Andreas. Sur les conseils d'un avocat, elle envoya un courrier aux services sociaux de l'Iowa. Elle apprit alors que son frère avait été retiré à sa mère et à la communauté pour de la négligence et des mauvais traitements. Ces informations perturbèrent profondément Judy qui préféra faire l'autruche et accuser de complotisme ces agents de Babylone.
Le temps des premières tempêtes
C'est finalement début Juillet que Judy démissionna du UwU. Elle ne mentit pas sur les raisons de son départ, édulcorant quelque peu certains points cependant. Jouant la transparence, elle expliqua à l'un de ses anciens patrons, Hugo, son désir d'entrer au sein des effectifs du Bar&Vous malgré l'animosité existant entre les deux entreprises. Peut-être retournerait-elle un jour au sein du UwU, peut-être que non, qui sait ?
Plusieurs choses l'avaient amené à cette décision : la bonne entente avec les deux patronnes du Bar, l'équipe étoffée de salariés qu'elle avait en partie appris à connaître, le fait que sa cousine finisse aussi par y travailler.
En parallèle, Juin et Juillet furent marqués par des rapprochements notables avec deux personnes : Doko et Tristan. Elle participa également à plusieurs ride avec le RSMC, prenant plaisir à rouler en moto, à se balader seule ou en groupe.
Durant la première semaine de Juillet, la petite troupe organisa les secondes obsèques de Ada, la défunte compagne de son père. Tuer pour des raisons encore troubles pour Judy alors que son père était membre d'un MC, cette dernière avait subit un bien triste sort : elle avait été expropriée de sa propre tombe. La cérémonie fut hétéroclite, menée par un pasteur anciennement président des AOD plus ou moins repenti, et qui se solda par l'explosion d'une moto Lost en plein milieu du cimetière.
Quelques jours plus tard, la petite troupe atteint enfin un premier objectif collectif : s'installer dans un campement de hippie que Will et Judy avaient approché. Ils furent unanimes : c'était probablement la meilleure décision qu'ils aient prise depuis leur arrivée sur l'île !
Participant à la vie du camp en aidant les hippies tout en assurant leur sécurité, une harmonie simple s'instaura. Tous les dimanche, le groupe organisa également des barbecues, invitant les personnes qu'ils appréciaient tous. Olive et Joey, des punks y furent conviés, Doko et Tristan aussi. Plus tardivement encore, Ambroise y fut invité ainsi que Mamie Neyla.
Pour Judy, Juillet fut un mois agité, oscillant entre bonnes nouvelles, petits et grands bonheurs, inquiétudes et remises en question sur ses choix personnels. Elle se sentait plus vivante, plus ancrée dans leur réalité, mais une petite voix intérieure lui instillait le doute : au fond, ne trahissait-elle pas de plus en plus les valeurs de la Mesa ?
La tisserande
A venir
A toi qui sommeille en moi.
A venir
La section suivante aborde en détail les relations qu'entretient Judy avec différentes personnes, attention : spoilers.
Abraham's, père adoptif, centre d'un univers.
- Son père est la personne qui connaît le mieux Judy. De part leur histoire commune, il l'a vue grandir, l'a aidé à murir, l'a sans doute plus éduqué que la Mesa ne le fit. Il est aussi la seule personne à avoir une vision d'ensemble de ce que pouvait être réellement cette communauté hippie, pas si pacifique que cela. Il sait que la petiote a un souvenir très biaisé de son enfance, très déformé.
- Depuis qu'il a recueillit Judy, les deux n'ont jamais été séparés de plus de quelques heures. Ce n'est que sur cette île que pour la première fois, Abraham's laissa ses deux gosses derrière lui. Un déchirement pour la rouquine. Une terreur sourde de ne jamais le revoir. Et pourtant, elle tacha de toute cacher, de garder ses angoisses pour elle, de ne rien faire peser sur le reste de la famille.
- Abraham's est sans doute la personne qui comprend le mieux Judy sur ce deuil non-résolu lié à la disparition de sa mère et de son frère. Bien que n'ayant pas toujours les mots, il sait, il comprend.
- Judy serait prête à tout pour son père et son frère Reese, qu'importe le danger ou les risques, elle les fera passer avant elle.
- Le vieux biker est très protecteur envers sa fille et n'hésite pas à clairement le montrer dès qu'une personne étrangère à la famille semble un peu plus s'intéresser à la rouquine que la moyenne. Judy trouve ça aussi ridicule qu'utile et somme toute "mignon". Elle n'hésite pas à tester les gens autours d'elle en se servant de son père : si t'assume et fait face, tu marques des points.
- Ces derniers temps, le vieux biker semble essayer d'ouvrir doucement les yeux de sa fille sur ce qu'était vraiment sa mère et la Mesa. Peine perdue pour le moment, les remises en question ne suscitant que colère et incompréhension chez la petiote.
- Au fond, Abraham's voudrait sans doute que sa fille décide réellement de sa voie non pas à travers le prisme de fantômes du passé, mais en fonction de ce qu'elle veut vraiment.
Reese, frère detesté, mais frère malgré et contre tout.
- Les premiers mois après l'arrivée de Reese au sein de leur petite troupe, Judy fut adorable avec lui. Quand elle comprit qu’il allait rester, que le courant passait très bien avec son père, elle prit peur. Peur qu’il prenne sa place. Elle fut dès lors, infecte. Ils se disputèrent souvent à cette période avec au centre le vieux biker pour qui ce cirque le dépassait complètement. Les choses se calmèrent quelques peu quand Judy mûrit un peu et qu’elle se dit que de toute manière, elle était là avant lui.
-
Elle ne le dira sans doute jamais, mais elle admire Reese pour sa témérité, la confiance qu’il a en lui et qui lui permet d’oser des choses qu’elle ne pourrait jamais faire. A l’heure actuelle, elle ne sait pas comment lui parler sans être passive-agressive, comme si elle cherchait à attirer son attention.
-
Lorsque Reese se blessait, rentrait éclaté après des bagarres, c’est souvent Judy qui pansait ses plaies en silence, sans rien dire, sans dispute, un air grave et emprunté sur le visage. Reese détournait alors souvent les yeux dans ces moments-là, comme si ça le touchait ou comme s’il avait honte. C’est sans doute aussi là que l’un et l’autre comprenaient combien ils tenaient à l’autre, comme de vrai frère et sœur.
- Les premières semaines sur cette nouvelle île furent tendues pour Judy et Reese : confrontée de plein fouet à Babylone, Judy prit peur, ressentant une profonde méfiance à l'encontre de tous, même de son frère. Après tout, c'était un enfant de Babylone, rejeté, mais rejeton quand même. Pour Judy, Reese ne cesse de vouloir briller aux yeux de cette société qu'elle déteste tant, pas tant pour défier que pour se faire remarquer d'elle. Les relations que nouera ensuite Reese avec certaines personnes ne firent que renforcer ce jugement de la part de la rouquine. De disputes en disputes, de confrontations en discussions, Judy finit cependant par s'adoucir. Les arrivées progressives de Jack, de Will puis d'Eliott y furent sans doute pour quelque chose. A l'issue de cette période de turbulence, une graine de promesse commença à germer dans le cerveau fleurit de Judy : une de celle irrévocable, funèbre, présage d'un crépuscule. Reese finirait par la décevoir, trahir leur famille, ce début de communauté que Judy s'acharnait corps et âmes à construire. Sans doute avait-elle tort, peut-être avait-elle raison, dans tous les cas elle avait fait un choix : jamais son frère ne tomberait entre les griffes de Babylone. Jamais. Peut-importe la forme que prendra cette promesse, peut importe comment elle se concrétisera. Il serait toujours libre, à la croisée entre les mondes. Toujours.
- Finalement, le mois de Juillet fut un mois solaire pour les deux loustics. Reese dû dire adieu à une amourette de passage que Judy ne supportait pas et reconnu face à sa sœur qu'elle avait raison sur ses réticences et inquiétudes. Une victoire au goût amer pour la rouquine, constatant la tristesse de son frère. Mais une victoire quand même. C'est auprès de lui que Judy s'épanchera sur ses propres sentiments et histoires le plus honnêtement possible.
- Judy n'a pas encore conscience que Reese est sans doute très protecteur envers elle, quitte à la suivre en douce lors de ces visites / escapades auprès de certaines personnes.
- Judy prit un malin plaisir à faire tourner en bourrique Reese, toujours pour le tester, mais aussi parce qu'elle ne comprendra plus pourquoi il s'inquiète tant pour elle. Pourtant son frère avait compris. Il avait compris bien plus vite que quiconque que le Feu Follet s'étiolait doucement sous les yeux de tous...
William, frère de la Mesa, frère d'idéaux.
- D'un caractère plus paisible que le feu follet, Will la suit souvent dans ses histoires. A l'écoute de sa sœur de communauté, Judy trouve en lui un soutien indéfectible. Lui seul comprend toute l'aversion de Judy face à Babylone, même s'il est plus modéré qu'elle ne le sera jamais.
- Au fond Judy connaît peu William, elle ne lui a jamais réellement laissé l'espace pour se dévoiler. Beaucoup de zones d'ombre subsistent sur sa vie en marge de Babylone. Sans doute, sans le vouloir, Judy teste souvent William et professe comme une litanie perpétuelle toutes les idées de la Mesa. Il est le dernier vestige connu de cette époque adorée pour la rouquine, le seul qui peut l'aider à diffuser les idées altermondialistes, anarchistes et extrémistes de la Mesa.
- Judy finira par comprendre que bien qu'ayant un caractère plus doux qu'elle, Will partage les mêmes inquiétudes : celles de protéger les siens. Et que tout comme elle, parfois s'exprime en lui une forte impuissance, quitte à se faire du mal.
- Elle découvrit que Will avait vécu une histoire similaire à celle qu'elle partageait avec Tristan durant ses années de vagabondages. Et que tout comme les préceptes de la Mesa le disaient, un enfant de Babylone retourne toujours auprès d'elle. C'est ce qu'il se passa pour Will, ne lui laissant que le souvenir de cette relation passée. Elle prit cette confidence comme un avertissement, comme une finalité qui finirait par advenir.
- Elle apprit également que c'est la mère de Will qui voulait vivre au sein de la Mesa et pas le père de ce dernier. Will le cherche, sans avoir beaucoup de pistes tout comme elle.
Oncle Jack
- Il est un peu un mystère vivant pour Judy et représente une part du passé d'Abraham's que la rouquine connait peu. Sans doute ne c'est-elle pas encore aperçue que ses idées à elle et les siennes sont très proches.
- Judy est dans l'expectative avec Jack. Elle l'écoute, le jauge en silence, profite des petits gestes qu'il lui fait. Elle l'observe beaucoup pour le moment, essayant de décortiquer les discours, les paroles, les gestes. Pour le moment, elle suit ses directives, plus pour son père que par confiance.
- Peu à peu, même si cet homme restait un mystère, Judy apprit à lui faire confiance. Il était visiblement un moteur pour son père et son frère dans leurs affaires et c'est lui qui impulsait, à sa manière, une dynamique au petit groupe. Judy se référait à lui concernant le business, les contacts avec certains gangs criminels.
- C'était presque devenu une habitude, mais très régulièrement, quand Jack décide de sortir du camp, il appelle les différents membres du groupe (le plus souvent Judy) pour s'enquérir de comment chacun va. La rouquine aime bien cette habitude et prend plaisir à raconter les petites informations qu'elle a glané dans sa soirée à son "Tonton".
- Judy sentira assez vite sur les dernières semaines de présence régulière de Jack qu'il allait reprendre la route. Une sensation de décalage avec le reste du groupe, une vision différente de la vie en générale, telles seront les raisons de son départ prochain pensait-elle.
Doko le perdu, Doko la fourmi.
- Son perdu. Voilà comment l'a déjà définis Judy plusieurs fois. Perdu il l'est, il l'était encore plus avant, quand Judy l'a rencontré. Commençant à se croiser au UwU puis au RSMC, ils ont commencé à se parler, échanger des SMS, de plus en plus.
- Au vue de la manière d'être de Doko, Judy fut de plus en plus curieuse. Qui était-il ? Pourquoi réfléchissait-il ainsi ? Comment en était-il arrivé là ? Et de fils en aiguilles, à travers leurs discussions, les ballades et moments passés, Judy comprit que Doko cherchait une famille, un point d'ancrage. Il cherchait à vivre, à sortir sa tête de l'eau, à évoluer malgré les souvenirs, les pertes et ses peurs. Dès lors, Judy s'attacha à lui, essayant de l'aider à sa manière parfois brute, parfois sans gène, parfois avec douceur.
- Judy trouve en Doko un terreau fertile où faire pousser des graines de liberté et de loyauté en lui. Petit à petit, il s'intégra au reste de la famille, fut accepter par tous et finalement en début Août, il devint réellement l'un de ses frères.
- A-t-il comprit qui était Judy ? A-t-il vu toutes ses facettes à elle ? Même celles moins évidentes à voir ? Acceptera-t-il ce qu'elle est, dans sa globalité ? Parfois, souvent, ces questions taraudent la rouquine quand elle regarde Doko. Parce qu'elle sait. Parce qu'elle l'a poussé à se rapprocher d'eux. Pas forcé, mais elle pense intérieurement avoir tiré bien des ficelles pour l'emmêler dans sa toile. Eprouve t-elle des remords, se sent elle coupable ? Aucunement. A la manière de la Mesa, à la manière de sa mère, elle extirpera de Babylone toutes les âmes perdues qu'elle croisera. Doko en fait clairement parti.
Joey : le cousin punk
- Judy voit en Joey son frère Reese plus jeune. De fait, elle a très vite ressenti une forme de tendresse pour lui. Ils ont peu parlé ensemble, mais face à lui, Judy n'a pas de crainte d'exprimer ses pensées les plus dures, voir extrêmes. Il ne l'a jamais jugé pour ça.
- Elle ne pensait pas que Joey aurait fini par vouloir faire parti intégrante de leur communauté et fut donc très contente quand il en exprima le souhait.
- Judy sent bien que la solitude de Joey le pèse, mais ne sait pas encore comment y pallier à sa manière.
Earl : le cousin à la folie contagieuse.
- Lors de ses nombreuses pérégrinations après le départ de la Mesa, Judy prit l'habitude d'aller espionner la ferme la plus proche de chez Abrahams. Elle aimait observer la vie de ses voisins et suivait souvent de loin le fils de l'un d'eux. Il du se rendre très vite compte du cirque mené par cette enfant sauvage, mais au lieu de la chasser à grand coups de balais (ou de fusil) comme le reste, il pris le temps de l'amadouer, l'approcher pas à pas. Dès lors qu'elle eut confiance en lui, il lui apprit toutes sortes de bêtises qui ne plaisaient pas toujours au vieux biker. Mais devant les éclats de rire de la petiote, ses yeux brillants quand elle revenait à la ferme après ses escapades, il laissa faire. Le feu follet fût triste quand vers ses 15 ans (à elle), il parti de chez son père pour parcourir définitivement le monde.
- Judy croisera par hasard Earl aux abords du Bar et Vous. Sacrée surprise ! De fil en aiguilles, il prit part à l'aventure de la petite communauté.
Tristan
- Il y a des hasards curieux dont il faut savoir apprécier l'occurrence. La rencontre avec Tristan fut bien un de ses hasards curieux, qui n'avait finalement ni queue ni tête dans l'esprit de la rouquine.
- Tristan fut le premier habitant du Nord avec qui le trio échangea. Installé sur son pallier, observant le calme de la nuit, Judy l'aperçut que fugacement et ne lui parla pas, laissant les deux autres le faire. Ils furent ensuite voisin durant quelques semaines, bons voisins même.
- Et puis advint cette fin d'après-midi. Ils se croisèrent et parlèrent alors. Judy ne souvint plus pourquoi ni comment, mais ce fut la première fois depuis leur arrivée qu'elle ne cacha pas le fond de ses pensées à quelqu'un. Quitte à percuter, quitte à secouer. Et c'est ce qu'elle fit. A son grand étonnement, elle comprit alors qu'en face d'elle se trouvait un être perdu, avide de liberté, mais emprisonné dans un carcan qu'il s'était lui-même forgé. "Qu'est-ce qui te porte vraiment Tristan ?". Seul le silence lui répondit alors.
- Dès lors, ils commencèrent à se parler de temps en temps. Puis à se balader. Tristan parlait alors de ses pensées, des événements de sa vie, de comment il se sentait. Judy écoutait, conseillait ou donnait son avis, restait aussi en retrait sur certains sujets. La rouquine demeurait cependant indécise : qui était-il vraiment ? Voulait-il vraiment être libre ? Alors pourquoi ne prenait-il pas sa vie en main ? C'était simple pourtant.
- Cependant, les choses en restèrent ainsi. Il avait sa vie, d'autres proches, une relation compliquée. Plusieurs fois Judy se demanda ce qu'elle faisait, si cela valait vraiment le coup de passer du temps avec cet homme. Pourtant, elle restait, pourtant elle était là quand il n'était pas bien. Sans vraiment trop savoir pourquoi.
- Puis finalement, il y eu ce baiser. Une machine aux rouages invisibles se mit en marche en silence et Judy observa, spectatrice, une forme d'inéluctable arriver. Ils devinrent très proches, intimes. En était-elle heureuse ? Satisfaite ? Davantage encore ? Elle n'en savait rien et ne voulait pas trop y réfléchir.
- Judy ne peut s'empêcher de penser que ce bout de route parcouru ensemble laissera des regrets de part et d'autres. Elle n'a pas été tendre avec lui, parfois même menaçante, pour l'avertir, pour le faire fuir. Mais il est resté. Jour après jour. Même son père ne l'a pas fait fuir, ni son frère. Une première pour la rouquine. De fait, Tristan est sans doute l'une des rares personnes extérieures aux Wastes à avoir vu beaucoup de cotés de Judy, de ses facettes lumineuses à celles beaucoup plus dures et sombres.
Anecdotes
- Judy fume un joint par jour, en pleine nature et avec seulement ses proches comme compagnon si elle est d'humeur. Cette habitude l'aide à ouvrir son esprit à la nature, à se connecter à l'essentiel.
- Il n'est pas rare que Judy disparaisse sans laisser de traces pendant plusieurs heures ou jours dans la nature environnante. Ces escapades sont mêmes essentielles à son équilibre interne : la solitude, le silence, le calme qu'elles lui amènent canalisent ses états d'âmes.
- Elle connaît comme sa poche le Nord de l'île.
Citations
T'as jamais eu l'impression de parfois être décentré de ton être ? De regarder ton corps bouger par automatisme, comme une marionnette, indépendamment de ta volonté, comme à travers un hublot ? Moi oui. Et je déteste ça. J'en ai marre de faire ça. J'étouffe."
Judy à Abraham's lors d'une discussion lourde de sens.
Un jour, je te brûlerais, antre du démon.
Judy entrant dans la Pacific Bank pour la première fois.
Tu n'es qu'un enfant de Babylone, comment je pourrais te faire confiance ?
Lors d'une engueulade entre Reese et Judy.
Galerie
P'pa |
Les Wastes&co |
Reese & Will |
Judy et ses visions |
Judy& Doko |
Punks en lumière ! |