Judy Cooper
Judy Cooper |
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Nom complet | Judy Cooper |
Surnom(s) | Feu Follet, la peste |
Biographie | |
Date de naissance | 14/11/2001 |
Sexe | Femme |
Statut |
Vivante |
Origine | Américaine |
Numéro de téléphone | 555 - |
Parenté |
Abraham's MacBear - "Père" William Emily - "Frère" |
Carrière | |
Métier actuel | Cuisinière au UwU |
Anciens métiers | / |
Groupe actuel | / |
Anciens groupes | / |
HRP | |
Joué(e) par | Sarrah |
VOD Youtube | / |
Origines
Il y a fort longtemps
Judy est née au sein d'une des nombreuses communautés créées à la suite du développement du mouvement hippie et libertarien de la fin des années 60 aux Etats-Unis. Prénommée "La Mesa", cette communauté nomade sillonnait depuis plusieurs décennies l'Etat rural de l'Iowa.
A la naissance de Judy et jusqu'à ses dix ans, La Mesa était installée sur les terres d'un ancien biker rongé par un deuil non résolu : Abraham's MacBear. Vivant du troc et de la culture des champs, la petite communauté n'avait pour seul contact avec la civilisation moderne, la ville la plus proche : Charinton.
Grandissant au sein de cette vision partagée altermondialiste, communautariste et alternative, Judy est un pur fruit de la Mesa. Elevée par sa mère, matriarche de cette communauté, avec son petit-frère, Mike, Judy garde un souvenir idyllique et déformé de son enfance.
L'époque n'était pas dure, possédant un je ne sais quoi de doux, propre à l'enfance. Jamais l'herbe ne fut plus verte et tendre, l'horizon plus mystérieux et les sentiers pleins de possibles. Jamais plus.
- Judy racontant à sa famille cette enfance adorée et disparue des années plus tard.
Lorsqu'elle eut dix ans, la Mesa lança une manifestation "pacifique" contre le projet de construction d'un centre commercial à Charinton. Lors de celle-ci, sa mère fut interpellée et internée, jugée par les autorités comme trop instable psychiquement, dangereuse pour elle-même et les autres de par son idéologie radicale et ses actes. Mike fut également arraché à leur communauté et pris en charge par les services sociaux. Ces disparitions signèrent la fin du temps de l'innocence pour la petite Judy et créèrent un profond traumatisme en elle. Elle avait tout perdu. Dès lors, elle n'eut plus aucune nouvelles d'eux, malgré ses recherches acharnées.
La Mesa ne se releva jamais tout à fait de la perte de leur Matriarche, mais fidèle à leurs idées et valeurs, la petite communauté finit par reprendre la route et recommencer à avancer. Judy ne les suivit pas, ne pouvant se résoudre à partir, à laisser derrière elle l'espoir féroce de retrouver sa mère et son frère.
C’est Abraham’s MacBear qui “recueillit” le petit feu follet. Elle pensait que c’était un ours grincheux, une créature comme dans les contes et légendes du coin qu’il ne fallait pas approcher. Il devait sans doute la prendre pour une enfant sauvage, à la tignasse rousse toujours mêlée de feuilles, qui s’enfuyait à sa vue.
Dans les faits, il n’eut pas le choix de l’accueillir : dans son enfance, Judy était très douée pour se cacher et le jour du départ de la communauté, elle fut introuvable de tous. Ce n’est que quelques jours plus tard, que la rouquine fit une vilaine chute de sa cachette, mue par la faim, ses vivres étant épuisés, et que ses pleurs alertèrent le biker. Il aurait pu la laisser là tel un oisillon tombé trop tôt de son nid, il aurait pu l'abandonner à l'hôpital, il aurait pu la remettre aux mains des services sociaux du coin. Il n’en fit rien.
Une étonnante relation naquit entre les deux, trouvant en l’autre un peu de ce que chacun avait perdu. Ce ne fut pas facile, pas simple tous les jours. Il y eut de grosses colères, des incompréhensions, des rabibochages au coin du feu, à demi-mots, des pleurs, des fugues au début. Mais la vie est bien faite et Judy considère que le vieil ours est l’un des plus beaux cadeaux que Dame Chance a mis sur sa route.
Parallèlement, William, un frère de la Mesa, fut également hébergé par le vieux biker. De plusieurs années son ainé, Will était d'un caractère plus doux et calme que Judy. Dans ce petit trio, il apaisa souvent les tensions entre Judy et Abraham's lorsque le feu-follet allait trop loin par colère, par tristesse ou par peur.
Avant l'arrivée à Los Santos
Après quelques années d'une vie recluse à la ferme, Judy, William et Abraham's durent partir, exproprier de leurs terres. William décida de découvrir le monde par lui-même, tandis que la rouquine et son père prirent la route. Ils vécurent ensuite en nomade, passant d’une ville à une autre, sans jamais s’attarder nulle part. Judy découvrit l’immensité de ce qu'étaient les Etats-Unis. L’ours grincheux en profita pour croiser toutes les anciennes connaissances qu’il avait. L’année suivante, les deux loustics firent la rencontre de Reese Shaw (19 ans) à Des Moines (capitale de l’Iowa). De un an son aîné, se ressemblant beaucoup physiquement tous les deux, il n’était pas rare de les prendre pour des frères et sœurs. Pour autant, aucun lien ne les liait initialement tous ensemble.
Aventure à Los Santos
Préludes et prémices
Après plusieurs années de vagabondages, les rhumatismes d'Abraham's le rappelèrent à son âge. En parallèle, Judy éprouvait de plus en plus le besoin criant d’accomplir l’un de ses trop nombreux rêves en reprenant une ferme et en vivant en autarcie. Reese, plus casse-cou, suivit tout de même le mouvement. Cette petite troupe libertarienne rassembla alors leurs maigres biens pour trouver une bicoque à reprendre. C’est le vieux biker qui entendit parler par son réseau de motards du dimanche que le Nord d’une île à San Andreas était en friche. Tout était à faire ou à refaire selon ces personnes aux visages bourrus, abîmés par le soleil et trop souvent avinés. Ni une ni deux, ils repartirent sans se soucier de rien, direction San Andreas et la promesse d’enfin se poser. Bien entendu, rien ne se passa comme prévu, bien au contraire. Comme quoi, faire confiance à des routiers rencontrés une ou deux fois dans des Diners ne suffit pas à avoir des informations fiables. Mais qu’importe pour cette troupe-là, les maîtres mots resteront toujours : débrouillardise et fuck, on verra bien.
Des débuts difficiles : entre déception et adaptation
Judy Cooper est arrivée à Los Santos en Mai 2024 avec son père et son frère.
Arriveront ensuite un vieil ami à Abraham's : Jack, qui deviendra vite Tonton Jack. Judy prendra ensuite contact avec William, un frère de la Mesa, un frère de l'époque.
La section suivante aborde en détail les relations qu'entretient Judy avec différentes personnes, attention : spoilers.
Abraham's, père adoptif, centre d'un univers.
A
- Son
!père est sans doute la personne qui connaît le mieux Judy. De part leur histoire commune, il l'a vue grandir, l'a aidé à murir, l'a sans doute plus éduqué que la Mesa ne le fit. Il est aussi la seule personne à avoir une vision d'ensemble de ce que pouvait être réellement cette communauté hippie, pas si pacifique que cela. Il sait que la petiote a un souvenir très biaisé de son enfance, très déformé. - Depuis qu'il a recueillit Judy, les deux n'ont jamais été séparés de plus de quelques heures. Ce n'est que sur cette île que pour la première fois, Abraham's laissa ses deux gosses derrière lui. Un déchirement pour la rouquine. Une terreur sourde de ne jamais le revoir. Et pourtant, elle tacha de toute cacher, de garder ses angoisses pour elle, de ne rien faire peser sur le reste de la famille.
- Abraham's est sans doute la personne qui comprend le mieux Judy sur ce deuil non-résolut lié à la disparition de sa mère et de son frère. Bien que n'ayant pas toujours les mots, il sait.
- Judy serait prête à tout pour son père et son frère Reese, qu'importe le danger ou les risques, elle les fera passer avant elle.
Reese, frère detesté, mais frère malgré et contre tout.
- Les premiers mois après l'arrivée de Reese au sein de leur petite troupe, Judy fut adorable avec lui. Quand elle comprit qu’il allait rester, que le courant passait très bien avec son père, elle prit peur. Peur qu’il prenne sa place. Elle fut dès lors, infecte. Ils se disputèrent souvent à cette période avec au centre le vieux biker pour qui ce cirque le dépassait complètement. Les choses se calmèrent quelques peu quand Judy mûrit un peu et qu’elle se dit que de toute manière, elle était là avant lui.
-
Elle ne le dira sans doute jamais, mais elle admire Reese pour sa témérité, la confiance qu’il a en lui et qui lui permet d’oser des choses qu’elle ne pourrait jamais faire. A
venirl’heure!actuelle, elle ne sait pas comment lui parler sans être passive-agressive, comme si elle cherchait à attirer son attention. -
Lorsque Reese se blessait, rentrait éclaté après des bagarres, c’est souvent Judy qui pansait ses plaies en silence, sans rien dire, sans dispute, un air grave et emprunté sur le visage. Reese détournait alors souvent les yeux dans ces moments-là, comme si ça le touchait ou comme s’il avait honte. C’est sans doute aussi là que l’un et l’autre comprenaient combien ils tenaient à l’autre, comme de vrai frère et sœur.
- Les premières semaines sur cette nouvelle île furent tendues pour Judy et Reese : confrontée de plein fouet à Babylone, Judy prit peur, ressentant une profonde méfiance à l'encontre de tous, même de son frère. Après tout, c'était un enfant de Babylone, rejeté, mais rejeton quand même. Pour Judy, Reese ne cesse de vouloir briller aux yeux de cette société qu'elle déteste tant, pas tant pour défier que pour se faire remarquer d'elle. Les relations que nouera ensuite Reese avec certaines personnes ne firent que renforcer ce jugement de la part de la rouquine. De disputes en disputes, de confrontations en discussions, Judy finit cependant par s'adoucir. Les arrivées progressives de Jack, de Will puis d'Eliott y furent sans doute pour quelque chose. A l'issue de cette période de turbulence, une graine de promesse commença à germer dans le cerveau fleurit de Judy : une de celle irrévocable, funèbre, présage d'un crépuscule. Reese finirait par la décevoir, trahir leur famille, ce début de communauté que Judy s'acharnait corps et âmes à construire. Sans doute avait-elle tort, peut-être avait-elle raison, dans tous les cas elle avait fait un choix : jamais son frère ne tomberait entre les griffes de Babylone. Jamais. Peut-importe la forme que prendra cette promesse, peut importe comment elle se concrétisera. Il serait toujours libre, à la croisée entre les mondes. Toujours.
William, frère de la Mesa, frère d'idéaux.
- D'un caractère plus paisible que le feu follet, Will la suit souvent dans ses histoires. A
venirl'écoute!de sa sœur de communauté, Judy trouve en lui un soutien indéfectible. Lui seul comprend toute l'aversion de Judy face à Babylone, même s'il est plus modéré qu'elle ne le sera jamais. - Au fond Judy connaît peu William, elle ne lui a jamais réellement laissé l'espace pour se dévoiler. Beaucoup de zones d'ombre subsistent sur sa vie en marge de Babylone. Sans doute, sans le vouloir, Judy teste souvent William et professe comme une litanie perpétuelle toutes les idées de la Mesa. Il est le dernier vestige connu de cette époque adorée pour la rouquine, le seul qui peut l'aider à diffuser les idées altermondialistes, anarchistes et extrémistes de la Mesa.
Oncle Jack
A
- Il
!est un peu un mystère vivant pour Judy et représente une part du passé d'Abraham's que la rouquine connait peu. Sans doute ne c'est-elle pas encore aperçue que ses idées à elle et les siennes sont très proches. - Judy est dans l'expectative avec Jack. Elle l'écoute, le jauge en silence, profite des petits gestes qu'il lui fait. Elle l'observe beaucoup pour le moment, essayant de décortiquer les discours, les paroles, les gestes. Pour le moment, elle suit ses directives, plus pour son père que par confiance.
Anecdotes
- Judy fume un joint par jour, en pleine nature et avec seulement ses proches comme compagnon si elle est d'humeur. Cette habitude l'aide à ouvrir son esprit à la nature, à se connecter à l'essentiel.
- Il n'est pas rare que Judy disparaisse sans laisser de traces pendant plusieurs heures ou jours dans la nature environnante. Ces escapades sont mêmes essentielles à son équilibre interne : la solitude, le silence, le calme qu'elles lui amènent canalisent ses états d'âmes.
- Elle connaît comme sa poche le Nord de l'île.
Citations
Un jour, je te brûlerais, antre du démon.
Judy entrant dans la Pacific Bank pour la première fois.
Tu n'es qu'un enfant de Babylone, comment je
tepourrais te faire confiance ?Lors d'une engueulade entre Reese et Judy.
Galerie
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