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Rémi Sotin

Rémi Sotin


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Nom complet Rémi Sotin
Nom(s) /
Biographie
Date de naissance 04/02/1996
Date de décès /
Sexe Homme
Statut Vivant
Origine Belge
Numéro de téléphone 555-3585
Parenté Parents/Femme et Enfant décédé
Carrière
Métier actuel Médecin des EMS
Anciens métiers Life/Ingénieurs dans le departement chimique
Groupe actuel /
Anciens groupes Némésis (il ne le sais pas)
HRP
Joué(e) par Nitroxor
VOD Youtube /

Prélude : Frères de Cœur

Une Enfance Paisible

Rémi Akili a grandi dans un environnement plutôt ordinaire. Enfant unique d’une famille aimante mais stricte, il vivait dans une maison où les études et la réussite tenaient une place centrale. Ses parents, tous deux médecins réputés, avaient des ambitions précises pour lui : un jour, il marcherait dans leurs pas et poursuivrait leur héritage en devenant médecin à son tour.

Rémi, quant à lui, montrait déjà des aptitudes différentes. Curieux de comprendre le fonctionnement des machines et des mécanismes, il passait des heures à démonter de vieux appareils ou construire des modèles réduits. La science et l’ingénierie le passionnait bien plus que les cours de biologie qu’on lui imposait.

L'Arrivée de Nicolas

La vie de Rémi bascula à ses 13 ans, lorsque ses parents décidèrent d’accueillir Nicolas Servais, un garçon de son âge. Nicolas venait de perdre ses parents et vivait seul dans des conditions précaires. Plutôt que de s’effondrer face au malheur, il affichait un caractère débrouillard et téméraire qui impressionna immédiatement Rémi.

Les deux adolescents se lièrent d’amitié dès le premier jour. Très vite, Nicolas devint bien plus qu’un simple invité : il devint un frère de cœur. Ensemble, ils partagent tout, des jeux de leur enfance jusqu’aux premiers rêves de leur avenir. Nicolas apporta dans la vie de Rémi une liberté et une complicité qu’il n’avait jamais connues auparavant.

Les Tensions Familiales

L’adolescence marqua un tournant pour Rémi. À mesure qu’il grandissait, ses aspirations s’affirmaient : il voulait devenir ingénieur, construire, inventer, et tracer son propre chemin. Pour ses parents, c’était une trahison. Ils refusaient d’accepter ses choix et ne cessaient de le pousser vers la médecine, multipliant les disputes. Les repas familiaux se transformaient en batailles silencieuses où chaque mot était pesé, chaque regard chargé de reproches.

Nicolas, témoin de cette dégradation, soutenait Rémi sans jamais vaciller. Dans ces moments de tension, il lui disait souvent :
« Un jour, on partira d’ici. On montera notre truc, rien qu’à nous. »

Le Départ

À leurs 17 ans, Rémi et Nicolas prirent une décision radicale : quitter la maison familiale pour voler de leurs propres ailes. Les adieux furent brutaux. Rémi coupa presque tous les ponts avec ses parents, emportant avec lui une rancune sourde et une liberté nouvellement acquise.

Pendant quatre ans, les deux amis vécurent ensemble, travaillant dur pour financer leur indépendance. Nicolas, fidèle à sa nature débrouillarde, enchaînait les petits boulots, tandis que Rémi se lança dans des études d’ingénierie, où il excellait.

Pourtant, à 21 ans, un nouveau rêve se dessina. Nicolas, enthousiaste et plein d’espoir, proposa à Rémi de partir avec lui en Amérique. Là-bas, ils ouvriraient leur propre garage, un projet qui symbolisait tout ce qu’ils avaient toujours voulu : une vie construite par eux-mêmes, loin des attentes et des chaînes du passé.

Rémi hésita longtemps. Partir signifiait mettre en pause sa carrière d’ingénieur, pour laquelle il s’était battu. Mais l’appel de l’aventure et la promesse de liberté furent plus forts. Ils firent leurs valises, décidés à tout recommencer.

Chapitre 1 : Les Débuts

Rémi Akili et Nicolas Servais, deux amis d’enfance inséparables, venaient tout juste de poser leurs valises en Amérique. Leurs visages fatigués trahissaient les longues heures de voyage, mais dans leurs yeux brillait une lueur d’espoir. Ce départ n’était pas seulement un rêve : c’était leur chance de recommencer, de bâtir quelque chose qui leur appartiendrait.

Un Nouveau Départ

Dès leur arrivée, les deux amis furent saisis par l’immensité du pays et par son bouillonnement constant. New York, où ils avaient atterri, n’était qu’une étape avant de rejoindre la petite ville où ils avaient décidé de s’installer. Dans la voiture de location, Nicolas roulait en silence, les yeux rivés sur la route. À côté de lui, Rémi observait les paysages défiler, le cœur serré entre excitation et appréhension.

  • « Tu te rends compte, Nico ? C’est chez nous, maintenant. On va le faire, je te le promets. »

Rémi se voulait optimiste, mais une part de lui restait hantée par les sacrifices qu’il avait dû faire. Il avait mis en pause ses études d’ingénierie, abandonné des années d’efforts pour suivre Nicolas et leur rêve commun d’ouvrir un garage. Nicolas, quant à lui, semblait plus léger, comme libéré d’un poids. Il tapota l’épaule de Rémi avec un sourire confiant.

  • « C’est toi et moi, frérot. On y arrivera. »

Pourtant, même dans ces moments de complicité, une tension flottait dans l’air. Rémi avait remarqué depuis quelques jours que Nicolas paraissait parfois ailleurs, le regard perdu dans le vide. Mais il se persuada que c’était la fatigue du voyage, ou le stress de ce grand saut dans l’inconnu.


L’Étrange Comportement de Nicolas

Les premières semaines furent un mélange d’excitation et de défis. Rémi et Nicolas consacraient tout leur temps à rénover le garage qu’ils avaient loué. C’était un bâtiment modeste, aux murs décrépits, mais pour eux, il représentait une promesse. Les journées étaient longues et éreintantes, mais chaque soir, ils partageaient un repas rapide, épuisés mais fiers d’avancer ensemble.

Mais peu à peu, Nicolas changea. Il devenait distrait, se murant dans des silences inhabituels. Parfois, il quittait le garage sans prévenir, ne revenant qu’au petit matin. Puis il se mit à parler de "Alpha, le soldat solitaire", une figure mystérieuse qu’il disait voir ou entendre. Rémi tenta de l’interroger, mais Nicolas se refermait dès qu’il abordait le sujet.


La Nuit où Tout Bascule

Lorsque Thibault Lansman, un jeune policier, entra dans leur vie, l’enquête sur le comportement dangereux de Nicolas était déjà en cours. Des signalements d’excès de vitesse et d’attitudes imprévisibles avaient attiré l’attention des autorités. Thibault, pragmatique mais humain, tenta de comprendre ce qui se passait, cherchant un moyen d’intervenir sans aggraver la situation.

Tout explosa une nuit fatidique. Rémi, Sami — un ami proche qui avait rejoint leur projet — et Thibault décidèrent d’intervenir. Thibault resta à l’extérieur, coordonnant les actions pour éviter un drame. Pendant ce temps, Rémi et Sami pénétrèrent dans le garage où Nicolas s’était barricadé, l’arme à la main.

Nicolas, les yeux fous et le visage déformé par une expression de douleur et de colère, pointa soudain son arme sur Sami.

  • « Traître… Alpha me l’avait dit. Vous ne comprenez rien. »

Le coup partit. Sami s’effondra, grièvement blessé. Rémi hurla de stupeur, ses jambes tétanisées par la peur. Nicolas pivota alors vers lui, ses mains tremblantes.

  • « Rémi… Je suis désolé. Mais je n’ai pas le choix. »

Deux détonations retentirent dans l’espace confiné. Rémi sentit une chaleur brûlante transpercer son torse. Il s’effondra à genoux, le souffle coupé, ses mains tâchées de sang pressant instinctivement ses blessures. La douleur était insoutenable, mais quelque chose d’autre prenait le dessus : la nécessité de survivre.

Dans un ultime geste désespéré, Rémi attrapa l’arme la plus proche et tira sur Nicolas. La balle atteignit son épaule, mais contrairement à toute logique, Nicolas s’effondra au sol, mort presque instantanément.


L’Arrivée de Thibault Lansman

Thibault entra précipitamment dans le garage. Il découvrit une scène d’horreur : Sami inconscient, baignant dans une mare de sang ; Rémi, blessé mais encore conscient, appuyé contre un mur, les yeux hagards ; et Nicolas, immobile, un filet de sang s’écoulant de son épaule.

Les jours qui suivirent furent un flou de douleur et d’interrogatoires pour Rémi. Hospitalisé, il survécut à ses blessures, mais le véritable poids qu’il portait était psychologique. Thibault, convaincu que Rémi n’avait agi qu’en légitime défense, lutta pour prouver son innocence. Il reconstitua les événements, témoignages et preuves à l’appui.

Finalement, l’affaire fut classée comme un accident, mais une question restait sans réponse :
Pourquoi Nicolas était-il mort presque instantanément d’une simple balle à l’épaule ?

Un Mystère Oublié

Thibault resta vague lorsqu’il évoqua le rapport du médecin légiste. Rémi, épuisé par la douleur et le deuil, ne chercha pas à en savoir plus.

  • « Reste en vie, Rémi. Parfois, certaines réponses font plus de mal que de bien. »


Voici une version enrichie et plus détaillée de la scène où Alpha fait irruption dans la vie de Rémi, révélant une partie de la vérité sur Nicolas et leur passé commun.


L’Arrivée d’Alpha

Les jours qui suivirent la mort de Nicolas furent un cauchemar éveillé pour Rémi. Chaque nuit, il revoyait le regard perdu de son frère de cœur, ses murmures troublés et le sang qui tâchait ses mains. Les cicatrices laissées par les deux balles qu’il avait reçues au torse commençaient à guérir, mais la blessure invisible, celle de l’âme, semblait impossible à refermer.

C’est dans cet état fragile que Alpha fit irruption dans sa vie.


Une Rencontre Inattendue

Un soir, alors que Rémi rentrait chez lui, fatigué et hanté par les souvenirs, il remarqua une silhouette qui l’attendait, adossée contre sa porte d’entrée. L’homme, grand et robuste, portait un long manteau noir et un bonnet sombre, masquant en partie son visage. Rémi hésita, ses sens en alerte.

L’inconnu s’avança calmement, ses bottes résonnant dans le silence de la rue. D’un geste lent, il retira son bonnet, révélant un visage marqué par les épreuves : une mâchoire serrée, des cernes profonds et des yeux perçants, presque identiques à ceux de Nicolas.

  • « T’es Rémi, c’est ça ? Je suis Alpha… le frère de Nicolas. »

Le nom résonna comme un coup de tonnerre. Rémi se figea, le souffle coupé. Alpha, ce soldat solitaire dont Nicolas n’avait cessé de parler dans ses moments de délire. Était-ce un mensonge ? Une hallucination ? Pourtant, cet homme se tenait bien devant lui, réel, tangible, et porteur d’une vérité qu’il n’était pas prêt à entendre.


Les Révélations de l’Ombre

Ils s’assirent dans le salon exigu de Rémi. La pièce baignait dans une lumière tamisée, accentuant les traits fatigués d’Alpha. Ce dernier garda le silence pendant quelques instants, comme s’il pesait chacun de ses mots avant de parler. Rémi, nerveux, serrait une tasse de thé brûlant entre ses mains.

  • « Je sais que Nicolas est mort. Je suis désolé pour ça… mais il faut que tu saches ce qui nous est arrivé. À lui… et à moi. »

Rémi resta muet, incapable de détacher son regard de l’homme en face de lui. Alpha prit une inspiration profonde, puis lâcha la bombe :

  • « Nos parents travaillaient pour une organisation appelée La Milice. C’est un groupe dangereux, Rémi. Très dangereux. Ils mènent des expérimentations… sur des êtres humains. »

Rémi sentit son cœur s’arrêter. La voix d’Alpha était grave, presque mécanique, comme s’il se forçait à rester détaché.

  • « Nicolas et moi, on a été mêlés à tout ça quand on était gamins. Pas par choix. Nos parents pensaient bien faire, mais ils ont signé notre arrêt de mort. On est devenus des cobayes pour leurs expériences. »

Il y eut un silence pesant. Les mots d’Alpha flottaient dans l’air comme un poison lent, s’insinuant dans l’esprit de Rémi.

  • « Quel genre d’expériences ? » demanda Rémi d’une voix étranglée.

Alpha détourna le regard, les mâchoires crispées.

  • « Ça… ça, tu n’as pas besoin de le savoir. Pas encore. »

Rémi frappa du poing sur la table, sa voix tremblante :

  • « Pas besoin de savoir ? Nicolas est mort, Alpha ! Et il parlait de toi, il délirait à propos d’Alpha et d’ordres qu’il devait suivre ! Qu’est-ce que vous leur avez fait ?! »

Alpha baissa les yeux, comme accablé par un poids immense.

  • « Je ne peux pas tout te dire. Je n’ai pas toutes les réponses moi-même. Mais crois-moi sur une chose : Nicolas n’était plus vraiment lui-même ces derniers temps. La Milice… ils avaient encore un moyen de le contrôler. »

Une Vérité Incomplète

Rémi, abasourdi, sentit son monde vaciller. Les souvenirs des dernières semaines prenaient un sens nouveau. Les délires de Nicolas, ses crises, ses changements de comportement… tout semblait pointer vers cette organisation invisible qui avait détruit son frère de cœur.

  • « Pourquoi me dire tout ça ? Pourquoi maintenant ? » murmura Rémi.

Alpha planta son regard dans le sien, intense et déterminé.

  • « Parce que je crois qu’ils vont te chercher, Rémi. Tu étais proche de Nicolas, et ils savent que tu as vu des choses. Peut-être même que… tu es impliqué, sans le savoir. Je voulais te prévenir. Prépare-toi. »

La peur traversa Rémi comme un frisson glacial. Il voulut en savoir plus, comprendre ce qu’il entendait par là, mais Alpha se leva, visiblement décidé à partir.

  • « Reste sur tes gardes. Si jamais tu entends à nouveau parler de La Milice, contacte-moi. »

Il déposa un morceau de papier froissé sur la table avec un simple numéro de téléphone inscrit dessus, puis quitta la pièce sans un mot de plus.


Seul face à la Vérité

Lorsque la porte se referma, Rémi s’effondra sur son canapé, incapable de reprendre ses esprits. Le poids des révélations était étouffant : Nicolas avait été un cobaye. Alpha était lié à ces horreurs, mais refusait de tout lui dire. Et quelque part, une organisation restait tapie dans l’ombre, responsable de la mort de son meilleur ami.

Il fixa le numéro laissé par Alpha, ses pensées tourbillonnant dans un chaos total.

Pour la première fois, Rémi comprit qu’il ne connaissait qu’une infime partie de l’histoire. Une histoire qui allait bientôt le rattraper.

La milice : C'est un groupe très puissant ayant infiltré la plupart de gouvernement, faisant des experiences horrible sur les gens


Chapitre 2 : La Vengeance

Les révélations d’Alpha avaient laissé Rémi dans un état second. Apprendre que Nicolas avait été victime d’une organisation nommée La Milice, qu’il avait été manipulé et peut-être même "contrôlé", raviva une colère sourde en lui. Le deuil de Nicolas n’avait jamais été complet, mais maintenant, une nouvelle émotion brûlait en lui : la vengeance.

La Proposition d'Alpha

Quelques jours après leur première rencontre, Alpha revint voir Rémi. Son regard était dur, résolu, comme s’il anticipait déjà les conséquences de ce qu’il allait proposer.

  • « Je sais ce que tu ressens. Tu veux des réponses. Tu veux te venger. Mais pour ça, il va falloir que tu sois prêt à tout. »

Rémi, le regard enflammé, ne prit même pas la peine d'hésiter.

  • « Dis-moi ce que je dois faire. »

Alpha soupira. Il connaissait les risques d’une telle mission, mais il voyait dans les yeux de Rémi une détermination qu’il ne pouvait pas briser.

  • « La seule façon d’abattre La Milice, c’est de la détruire de l’intérieur. Tu vas t’infiltrer. Mais sache-le : si tu échoues, ils ne te laisseront pas en vie. »

L’Infiltration

Alpha organisa le plan avec minutie. Rémi, doté d’un esprit logique et analytique grâce à sa formation d’ingénieur, se prépara à jouer le rôle d’un recruteur potentiel pour La Milice. Il apprit à se fondre dans l’ombre, à adopter des identités différentes, et à contrôler ses émotions sous pression.

Pendant plusieurs semaines, Alpha entraîna Rémi sans relâche : techniques d’infiltration, mensonges crédibles, stratégies d’approche… Alpha ne laissait aucune place à l’improvisation.

  • « La Milice ne pardonne pas les erreurs. Une seule hésitation, et tu es mort. »

Malgré les avertissements, Rémi s’accrochait à une seule chose : Nicolas. Il voyait son visage dans chaque moment de faiblesse, chaque hésitation, et cela le poussait à aller plus loin.


La Capture

Le plan semblait fonctionner… jusqu’au jour où tout s’effondra. Rémi avait réussi à pénétrer l’une des bases secondaires de La Milice, dissimulée dans un ancien entrepôt industriel. Mais quelque chose clochait : il avait l’impression que ses moindres gestes étaient observés. Et il avait raison.

  • « On t’a repéré depuis le début, gamin. »

La voix grave le prit par surprise. Une main saisit brutalement son épaule, et avant qu’il n’ait le temps de réagir, Rémi sentit une douleur fulgurante au niveau de la nuque. Le monde devint flou. Il s’effondra.

À son réveil, il se trouvait dans une salle sombre, attaché à une chaise métallique. Une lumière crue lui brûlait les yeux, tandis que des silhouettes indistinctes l’observaient depuis l’ombre.


Le Retour de Toby

Les jours qui suivirent furent un enfer. La Milice connaissait des techniques de torture physique et psychologique que Rémi n’aurait jamais pu imaginer. La douleur devenait insoutenable, mais ce fut l’isolement et les murmures incessants qui commencèrent à fissurer son esprit.

C’est là qu’une voix familière résonna dans sa tête. Une voix qu’il n’avait jamais entendue aussi clairement auparavant.

  • « Rémi, lâche prise. Je vais m’occuper de tout. »

C’était Toby. Une partie sombre de lui-même, une personnalité cachée qui s’était développée au fil des souffrances accumulées. Toby, à l’opposé de Rémi, était calculateur, implacable et prêt à tout pour survivre.

Petit à petit, Toby prit le contrôle. Ses mouvements devenaient plus calculés, son regard plus froid. Même les tortionnaires de La Milice remarquèrent ce changement.

  • « Il est différent. Ce gamin… il a quelque chose de spécial. »

Réalisant son potentiel, les supérieurs de La Milice prirent une décision : ils allaient former Rémi, ou plutôt, Toby, pour en faire une arme. Une force silencieuse et meurtrière à leur service.


La Fusion de Rémi et Toby

Mais ce que La Milice ne comprenait pas, c’est que Toby et Rémi n’étaient pas deux entités séparées. Ils partageaient un même but : survivre. Et lorsque Rémi prit conscience de cette nouvelle facette de lui-même, il ne chercha pas à la repousser.

  • « Si je dois devenir un monstre pour les détruire, alors soit. »

Sous l’identité de Toby, il endura les entraînements brutaux imposés par La Milice, surpassant même leurs attentes. Maîtrisant l’art de l’infiltration et du combat, il devint une ombre parmi les ombres. Mais tout cela n’était qu’une mascarade. Dans son cœur, Rémi conservait un seul objectif : anéantir La Milice de l’intérieur.


Le Premier Acte de Vengeance

La patience de Rémi finit par porter ses fruits. Une nuit, il mit en œuvre son premier acte de rébellion : il infiltra l’une des bases secondaires de La Milice et y posa des charges explosives avec une précision chirurgicale. Lorsque les explosions déchirèrent l’entrepôt, Rémi se tenait à distance, observant les flammes consumer une partie de l’organisation responsable de la mort de Nicolas.


La Renaissance de Rémi Sotin

Après cette opération réussie, Rémi prit une décision radicale. Il ne pouvait plus être Rémi Akili, ce jeune homme brisé par les tragédies. Pour avancer, il devait renaître.

Il se forgea une nouvelle identité : Rémi Sotin. Nouveau nom, nouvelle apparence. Il effaça les dernières traces de son passé pour devenir une ombre insaisissable. Désormais, il avait une mission : anéantir La Milice jusqu’à la dernière pierre.

Chapitre 3 : Retrouvailles à Los Santos

Après la destruction d’une base secondaire de La Milice, Rémi Sotin s’installa à Los Santos avec Alpha. Cette ville, grouillante de corruption et d’anonymat, semblait être le refuge parfait pour se cacher et reconstruire leurs plans. Mais ce n’était pas un sanctuaire. Pour Rémi, Los Santos devint une descente progressive dans les ténèbres.


Les Retrouvailles avec Alpha

Alpha retrouva Rémi quelques semaines après son arrivée. Leur rencontre eut lieu dans un vieux café en périphérie de la ville, un lieu à l’abandon où les rares clients se souciaient peu des affaires des autres. La lumière tamisée et l’odeur de café brûlé renforçaient l’ambiance lourde.

Alpha était assis dans un coin sombre, les bras croisés, le regard toujours aussi perçant. Rémi, fatigué et distant, s’approcha sans un mot et prit place en face de lui.

  • « T’as l’air vivant. C’est déjà ça. » grogna Alpha, un soupçon d’ironie dans la voix.

Rémi ne répondit pas. La lassitude et la colère marquaient chaque trait de son visage. Sans un mot, il déposa un dossier épais sur la table, volé lors de sa dernière mission pour infiltrer La Milice. Le bruit sourd du dossier contre le bois résonna comme un jugement silencieux.

  • « Voilà ce que j’ai trouvé. Des informations sur toi, sur Nicolas… sur vos parents. Je t’avais promis que je découvrirais la vérité. »

Alpha saisit le dossier avec une prudence presque religieuse. Ses doigts usés tournèrent les premières pages lentement, comme s’il craignait ce qu’il allait y lire. Après un bref silence, il leva les yeux vers Rémi.

  • « Et toi ? Tu l’as lu ? »

La voix d’Alpha était posée, mais derrière, il y avait une pointe d’inquiétude. Rémi secoua la tête, son regard fixé sur une fissure au plafond.

  • « Seulement la partie qui concerne Nicolas. »

Alpha l’observa quelques secondes, cherchant à lire dans ses yeux tout ce qu’il ne disait pas. Une tension muette s’installa entre eux. Rémi savait que certaines vérités de ce dossier étaient là, sous ses yeux, mais qu’il n’était peut-être pas prêt à les entendre. Alpha, fidèle à lui-même, préférait garder pour lui ce qu’il jugeait inutile ou dangereux.

Le silence finit par être brisé par Alpha qui referma doucement le dossier.

  • « On a un problème plus urgent. Les ressources. Le temps. Si on veut frapper La Milice comme il faut, il va falloir qu’on accepte des compromis. »

Rémi releva enfin les yeux, les sourcils froncés. Alpha savait qu’il devait préparer son ami à ce qui allait suivre.


La Descente vers Nemesis

Avec l’accord tacite de Rémi, Alpha les introduisit auprès d’une organisation criminelle : Nemesis. Spécialisée dans la production et la vente de cocaïne, Nemesis régnait en maîtres sur une partie de Los Santos. Cette alliance n’était pas par choix, mais par nécessité : sans ressources, sans argent, leur combat contre La Milice était perdu d’avance.

Dès les premières missions, Toby prit le contrôle.

Toby, cette part sombre de Rémi, s’épanouissait dans ce monde brutal. Là où Rémi hésitait, Toby agissait avec un sang-froid glaçant. Torturer un informateur récalcitrant, exécuter un traître ou intimider des rivaux ? Rien ne lui coûtait. Pire encore : il y prenait plaisir.

Les membres de Nemesis, fascinés par sa froideur, ne virent en lui qu’un outil précieux. Ils l’appelaient « le Spectre », un homme sans émotion, capable des pires atrocités sans ciller. Mais pour Alpha, c’était un signal d’alarme.


La Confrontation avec Alpha

Un soir, après une mission particulièrement brutale, Alpha attendit Rémi dans son appartement. Assis dans un fauteuil, il observait l’ombre de son ami passer la porte. Rémi retira sa veste couverte de sang séché, ses gestes mécaniques. Ses yeux étaient vides, presque absents.

  • « Je t’ai vu, là-bas. Ce n’était pas toi. » lâcha Alpha d’une voix grave.

Rémi ne répondit pas. Il se contenta de poser son arme sur la table et de se tourner vers Alpha.

  • « Je gère. »

Alpha se redressa brusquement, le regard enflammé.

  • « T’appelles ça gérer ?! Ce que j’ai vu, c’est pas toi. C’était Toby. Ce monstre-là… il te bouffe vivant. »

Rémi détourna le regard, incapable de soutenir cette vérité.

  • « Je fais ce qu’il faut faire, Alpha. Tu voulais qu’on frappe La Milice ? On y arrive. Pas avec des fleurs. »

Alpha s’avança, ses mains serrées en poings.

  • « T’écoutes ce que tu dis ? C’est pas Rémi qui parle, c’est lui ! Tu crois que je t’ai ramené ici pour te perdre ?! Je refuse de voir la Milice te prendre comme ils ont pris Nicolas. »

Rémi, piqué au vif, explosa.

  • « Et si c’était déjà trop tard ?! Si je suis devenu ça parce que c’est ce que je mérite, Alpha ?! Toby, c’est moi. Il est la seule partie de moi qui peut survivre dans ce monde. Toi, t’es juste trop lâche pour l’accepter. »

Alpha s’immobilisa, frappé par la violence des mots. Sa voix se fit plus douce, plus triste.

  • « Non, Rémi. Toby n’est pas toi. Tu te caches derrière lui parce que t’as peur de ressentir… mais ressentir, c’est ce qui te rend humain. C’est ce qui te sauvera. »

Le Compte à Rebours

Avant que Rémi ne puisse répondre, Alpha déposa un petit dispositif électronique sur la table.

  • « La Milice nous a retrouvés. Ils savent qu’on est ici. Ils viennent pour moi… et pour toi. »

Les mots tombèrent comme un couperet. Rémi sentit une sueur froide couler le long de son dos.

Alpha ajouta d’un ton grave :

  • « On a plus le choix. On frappe les premiers, ou on meurt. À toi de choisir, Rémi. Toi, pas Toby. »

Chapitre 4 : Une Bombe et une Disparition

La nouvelle tomba comme un coup de tonnerre. La Milice, dans un acte de cruauté absolue, déploya une arme biologique sur les derniers continents encore résistants. Ce n’était pas une bombe ordinaire : elle contenait des nanorobots, des entités microscopiques capables de pénétrer le corps humain et de manipuler l’esprit. Une technologie si terrifiante qu’elle ne laissait aucune échappatoire. Une fois activés, les nanorobots effaçaient toute volonté propre pour transformer leurs victimes en marionnettes, esclaves des ordres de La Milice.

Les informations sur cette attaque étaient floues, mais le peu qui filtra glaça le sang des survivants. Des villages entiers tombaient silencieusement, leurs habitants immobiles, les yeux vides, obéissant à une force invisible. L’objectif de La Milice était clair : briser toute résistance et asseoir son pouvoir sans la moindre opposition.


L’Appel des Résistants

Les résistants, ces derniers éclats d’espoir face à l’oppression, réussirent à contacter Alpha en urgence. Une transmission brouillée révéla l’imminence de la catastrophe : une des bombes allait être activée dans une zone encore non identifiée. Chaque minute comptait.

  • « Alpha… on n’a plus le temps. Si cette bombe explose, c’est terminé. Vous êtes notre seule chance. »

Alpha, le visage sombre et les poings serrés, comprit immédiatement la gravité de la situation. Il ne dit rien pendant de longues secondes, puis se tourna vers Rémi.

  • « On part. Maintenant. »

Rémi, qui jusque-là n’était qu’une ombre parmi les ombres, hocha la tête sans hésiter. Derrière ses yeux fatigués, une lueur de détermination brillait encore. Cette mission était différente. Ce n’était pas une question de vengeance, mais de survie.


La Mission Désespérée

Alpha et Rémi quittèrent Los Santos en urgence, embarquant du matériel de fortune et toutes les informations qu’ils avaient réussi à collecter. Leur objectif était simple : localiser la bombe, désamorcer la menace, et sauver autant d’innocents que possible. Mais ils savaient tous deux que ce serait un aller sans retour.

Le voyage jusqu’à la zone ciblée, une région désolée par les combats précédents, fut silencieux. Les paysages dévastés défilaient à travers les vitres du véhicule, témoins muets des ravages de La Milice. Alpha, concentré, fixait la carte déployée sur ses genoux. Rémi, quant à lui, serrait machinalement une arme dans ses mains. Depuis combien de temps n’avait-il pas ressenti de l’espoir ?

  • « On va réussir, Alpha. »
  • « Ou on mourra en essayant. » murmura Alpha, sans lever les yeux.

Ils arrivèrent sur le site au crépuscule. La bombe était dissimulée dans les ruines d’un ancien complexe industriel, gardé par une escouade de soldats de La Milice. Le tic-tac invisible de l’arme résonnait dans l’esprit de Rémi comme une menace constante.


L’Assaut et le Chaos

Le plan d’Alpha et Rémi était aussi fou que désespéré : frapper vite, frapper fort, et atteindre la bombe avant qu’elle ne s’active. Sous le couvert de la nuit, ils s’infiltrèrent dans les ruines, éliminant discrètement les sentinelles postées aux abords du complexe.

Mais quelque chose tourna mal. Une alarme retentit soudainement, brisant le silence comme un hurlement. En quelques secondes, le complexe entier s’éveilla. Les soldats ennemis se déployèrent, et le bruit des tirs de mitrailleuses envahit l’air saturé de poussière.

  • « Rémi, couvre-moi ! » hurla Alpha en avançant vers l’emplacement probable de la bombe.

Rémi, le cœur battant, suivit Alpha à travers les couloirs dévastés, échangeant des tirs avec les soldats de La Milice. L’adrénaline lui faisait oublier la douleur, la fatigue, la peur. Mais alors qu’ils approchaient de la salle où se trouvait la bombe, un cri glaça Alpha.

Il se retourna juste à temps pour voir Rémi disparaître dans un nuage de fumée noire. Une explosion retentit, projetant Alpha en arrière.


La Disparition

Lorsqu’Alpha reprit connaissance, le calme était revenu. Le complexe était partiellement détruit, les murs noircis par les flammes. Des débris tombaient encore du plafond dans un grésillement sinistre. Mais de Rémi, il n’y avait plus aucune trace.

Alpha se releva, vacillant, le regard hagard. Il hurla son nom dans le silence :

  • « RÉMI ! Où t’es, bordel ?! »

Mais seul le silence lui répondit. Pas de corps, pas de sang. Comme si Rémi s’était volatilisé.

Alpha passa des heures à fouiller les ruines, ignorant la douleur et l’épuisement. Il interrogea les rares soldats ennemis encore vivants, mais personne ne semblait savoir ce qui était arrivé. La seule chose certaine, c’est que La Milice avait remporté cette bataille. La bombe avait été activée ailleurs, et Rémi, lui, avait disparu sans laisser de trace.


Alpha Seul

Alpha retourna à leur campement, le corps brisé et l’esprit assombri. Pour la première fois depuis longtemps, il se sentit seul. Rémi était plus qu’un allié : il était un frère, un survivant comme lui, la dernière personne à avoir partagé ses blessures et ses espoirs. Sa disparition était un coup qu’il n’était pas prêt à encaisser.

Assis face au feu, Alpha fixa le vide, rongé par l’angoisse. Où était Rémi ? Était-il mort ? Capturé ? Pire encore : La Milice l’avait-elle repris ?


Chapitre 5 : La Fuite

La Traque

La disparition de Rémi après l’explosion avait laissé Alpha dans le doute et le désespoir. Pendant des semaines, Rémi erra dans un état second, incapable de savoir où il se trouvait ou pourquoi il était encore vivant. Ses souvenirs étaient flous, parsemés de visions sombres où des silhouettes masquées et des voix distantes murmuraient son nom. La Milice ne l’avait pas laissé disparaître.

Peu importe où il allait, Rémi sentait leur présence. Des ombres dans les ruelles, des regards furtifs dans la foule, et des portes qui claquaient derrière lui sans raison. Chaque nuit, il dormait d’un œil, chaque jour, il guettait la moindre menace. La Milice resserrait son étau. La traque était méticuleuse, implacable.

Puis ils finirent par le trouver.

Attaché à une chaise, les muscles brisés par l’épuisement, Rémi fixait ses bourreaux avec résignation. Les voix des agents de La Milice résonnaient comme un écho lointain.

  • « C’est fini pour toi, Rémi. Trop de fois, tu nous as échappé. »

Mais dans les profondeurs de son esprit, une voix familière refit surface. Une voix froide, mais protectrice.

  • « Lâche prise. Je m’occupe de tout. »

Toby, l’ombre que Rémi avait si longtemps rejetée, prit les commandes une dernière fois. Ce n’était plus une lutte pour survivre, mais un acte de sacrifice.

Le Marché

Toby avança une proposition :

  • « Je m’efface. Totalement. Vous n’aurez plus besoin de vous inquiéter de moi, de Rémi ou de ce que nous savons. Mais vous me laissez une promesse : vous le laissez vivre en paix. Vous ne le traquez plus, vous ne le touchez plus. Sinon… je vous le garantis, je reviendrai, et cette fois, je vous ferai regretter d’exister. »

Un silence s’installa. Les membres de La Milice, conscients du danger que représentait Toby, échangèrent des regards hésitants. Cette solution était idéale : discrète, propre, sans scandale.

Finalement, leur chef acquiesça.

  • « D’accord. Mais si tu reviens, il n’y aura pas de nouvelle négociation. »

Toby sourit, une expression amère mais triomphante. Il se tourna vers le fond de l’esprit de Rémi, là où il avait toujours existé, et murmura doucement :

  • « C’est ton tour maintenant. Vis. Pour moi. »

L’Effacement

Toby, fidèle à sa promesse, s’effaça. Ce ne fut pas un départ brutal, mais une disparition progressive. Comme une ombre qui se dissout dans la lumière. Les souvenirs liés à La Milice, les tortures, les missions sanglantes, tout fut effacé des pensées de Rémi. Les démons disparurent, et avec eux, les cicatrices invisibles.

Rémi s’endormit.


Le Réveil



Rémi se réveilla en sursaut, son front collé contre le hublot froid d’un avion en vol. Le bruit sourd des moteurs et les lumières tamisées de la cabine l’étouffaient presque. Son cœur battait à toute vitesse. Où était-il ? Comment était-il arrivé ici ? Il chercha dans sa mémoire… son dernier souvenir était l’ouverture du garage avec Nicolas. Ce moment simple et heureux, où leurs rires résonnaient encore entre les murs fraîchement repeints, semblait étrangement lointain, comme un rêve qui s’effilochait déjà.

En reprenant ses esprits, Rémi remarqua autre chose : son visage avait changé. Ses mains étaient marquées de légères cicatrices qu’il ne se souvenait pas avoir. Un nom différent était inscrit sur les documents glissés dans sa poche, comme s’il avait été effacé pour devenir quelqu’un d’autre. La panique monta en lui. Pourquoi avait-il changé d’identité ? Pourquoi son apparence lui semblait-elle étrangère ?

Il n’osa pas demander où il allait, ni pourquoi. Une peur sourde lui serrait la poitrine, une intuition terrible : s’il cherchait à comprendre, il risquait d’être retrouvé. Par qui ? La police ? Un groupe dangereux ? Les questions tourbillonnaient dans son esprit, mais il n’osa pas creuser. Il se contenta de faire semblant, feignant d’être un simple passager parmi les autres, espérant que personne ne remarquerait son trouble.

  • « Qu’est-ce qui m’est arrivé… ? » pensa-t-il, incapable de trouver une réponse.

Un steward s’approcha :

  • « Vous allez bien, monsieur ? On arrive bientôt. »

Rémi hocha la tête, mais il n’avait aucune idée de où il allait. Les trois dernières années étaient un trou noir dans son esprit. Il connaissait son nom, il connaissait son visage, mais au fond de lui, il y avait un étrange vide, comme si quelque chose lui manquait sans qu’il ne sache quoi.

Il porta inconsciemment la main à sa poitrine, là où une cicatrice ancienne trahissait un passé oublié.


Une Nouvelle Vie

Les mois qui suivirent furent étranges, mais étrangement paisibles. Rémi retourna en France, où il retrouva ses parents. La réconciliation ne fut pas facile, mais elle semblait naturelle. Son père, autrefois si froid, semblait vieilli, plus ouvert.

Il rencontra également l’amour, une femme qui lui apporta la lumière qu’il pensait avoir perdue pour toujours. Ils se marièrent, et Rémi retrouva un semblant de normalité. Il abandonna ses ambitions d’ingénieur et trouva un travail simple mais honnête, loin des tumultes d’autrefois.

Parfois, il avait l’impression d’avoir vécu une autre vie, comme un rêve étrange. Mais chaque fois qu’il essayait de creuser dans ses souvenirs, il n’y trouvait que le vide.


La Promesse de Toby

Pendant longtemps, Rémi crut que tout cela n’avait été qu’une série de mauvais rêves. Il ne ressentait plus aucune trace de Toby, comme si cette partie de lui n’avait jamais existé.

Et pourtant, dans les moments de calme, lorsque tout semblait parfaitement silencieux, une voix douce résonnait parfois dans le fond de son esprit.

  • « Reste en paix, Rémi. C’est ce que je voulais pour toi. »

Toby avait tenu sa promesse. Il avait disparu, emportant avec lui les ténèbres pour offrir à Rémi une seconde chance.



Chapitre 6 : La Tragédie

Le Retour de La Milice

La vie de Rémi, si fragilement reconstruite, s’effondra en un instant lorsque La Milice refit surface. Leur vengeance fut méthodique, silencieuse, et d’une cruauté absolue. Leur première cible fut sa famille. Les parents de Rémi périrent dans ce qui fut maquillé en un accident de voiture. La voiture avait quitté la route sans raison apparente, un « accident mécanique », conclut l’enquête. Mais Rémi savait. Ce n’était pas une coïncidence.

Malgré sa douleur, il n’eut pas le temps de faire son deuil. Quelques jours plus tard, lors des funérailles, le destin s’acharna.


L’Accident Mortel

Rémi et sa compagne avaient pris la route après la cérémonie. Deux véhicules roulaient en file indienne sur une petite route de campagne. À l’avant, les beaux-parents de Rémi étaient dans leur propre voiture. Rémi suivait derrière, sa compagne silencieuse à ses côtés, le regard perdu dans le vide.

Tout se passa en une fraction de seconde. Sortant d’un virage, un camion surgit à pleine vitesse. Il fonça droit sur le véhicule des beaux-parents.

Les phares du camion déchirèrent la nuit, aveuglants. Puis ce fut l’impact.

La voiture des beaux-parents fut pulvérisée dans un fracas assourdissant, projetée contre un talus. Rémi pila brusquement, ses pneus hurlant sur l’asphalte. Il sauta hors de la voiture, courant vers les débris fumants.

  • « Non, non, non ! » hurla-t-il en s’élançant.

Mais la scène était sans espoir. La tôle broyée, le silence terrible, l’odeur de brûlé… Ses beaux-parents étaient piégés dans l’épave, leurs silhouettes immobiles, figées dans l’ombre des flammes naissantes. Rémi tenta d’ouvrir une portière, de soulever des débris à mains nues, mais c’était vain. Ils étaient déjà partis.

Derrière lui, sa compagne l’appelait faiblement, la voix tremblante :

  • « Rémi… arrête… C’est fini… »

Il se retourna, ses mains ensanglantées et son regard perdu. Elle s’était approchée, en état de choc. Elle posa sa main sur son bras, mais avant qu’il n’ait le temps de répondre, son visage se figea. Ses yeux s’écarquillèrent et elle s’effondra brusquement, inconsciente.


L’Hôpital : Une Perte Injuste

Rémi accompagna sa compagne à l’hôpital, le cœur en miettes. Elle n’avait subi aucune blessure physique dans l’accident, mais le choc émotionnel avait été trop fort. Un arrêt cardiaque, dirent les médecins. Ils réussirent à la stabiliser, mais la nouvelle tomba comme un couperet : elle avait fait une fausse couche.

Rémi resta assis à son chevet pendant des heures, serrant sa main froide dans la sienne, ses larmes coulant silencieusement. Le moniteur cardiaque émettait un bip régulier, comme un rappel cruel que la vie s’accrochait encore.

  • « On va s’en sortir… Je te promets… » murmurait-il, incapable d’y croire lui-même.

Mais quelques heures plus tard, son état se dégrada brutalement. Les infirmiers et médecins se précipitèrent dans la chambre, le poussant de force vers la sortie. Rémi resta dans le couloir, les yeux rivés sur la porte fermée. Il entendit les cris étouffés, le son des machines qui s’emballaient, puis… le silence.

Lorsque le médecin sortit, le visage grave, Rémi comprit avant même qu’il ne parle.

  • « Je suis désolé… Nous avons tout tenté. »

Le monde autour de lui s’effondra. Sa compagne et leur enfant étaient partis.


La Descente aux Enfers

Après ces pertes successives, il ne restait plus rien de Rémi. Brisé, il s’enfonça dans une spirale destructrice. L’alcool devint son unique refuge, une échappatoire à cette douleur insoutenable. Chaque soir, il buvait jusqu’à perdre connaissance, espérant que l’oubli serait permanent.

Les rares fois où il s’arrêtait pour réfléchir, la culpabilité le dévorait. Pourquoi était-il encore là ? Pourquoi n’avait-il pas pu les sauver ?


Les Tentatives de Suicide

Un soir, dans un appartement plongé dans la pénombre, Rémi fixa une corde qu’il avait accrochée à une poutre. Tremblant, il l’ajusta autour de son cou, les larmes coulant silencieusement.

  • « J’arrive… » murmura-t-il.

Il ferma les yeux et se laissa tomber.

Mais à cet instant, dans l’obscurité, il aperçut une silhouette familière. Son propre reflet se tenait devant lui, comme flottant dans un miroir invisible. Ce double, aux yeux sombres, ne disait rien. Mais sa présence imposait un refus silencieux.

La corde céda soudainement, comme si une main invisible l’avait relâchée. Rémi s’effondra sur le sol, haletant, encore en vie.


La deuxième fois, il s’assit au sol, entouré de bouteilles vides. Il but jusqu’à ce que le monde se brouille, priant pour ne jamais se réveiller. À travers le voile de l’alcool, il vit à nouveau cette silhouette sombre, s’accroupissant devant lui.

  • « Pas comme ça, Rémi… » souffla-t-elle.

Le lendemain matin, il se réveilla, étendu au sol, une migraine déchirante et le goût amer de la vie sur les lèvres.


L’Ombre de l’Impossible

Cette silhouette, ce clone de lui-même, devint un mystère obsédant. Qui était-il ? Pourquoi l’empêchait-il de partir ? Rémi ne comprenait pas, mais chaque apparition le ramenait, malgré lui, à la réalité.

Dans un murmure, face à son propre reflet fissuré dans un miroir, il murmura :

  • « Pourquoi tu me laisses là… ? »

Mais le double ne répondit pas. Il se contenta de le fixer, silencieux, comme une ombre refusant de disparaître.


Aventure à Los Santos

Chapitre 7 : Le Choix

Le Retour de la Lumière

Après des mois de dérive, noyé dans l’alcool et les ténèbres, Rémi toucha enfin le fond. Les visages de ses proches disparus le hantaient encore, leurs voix l’accusaient silencieusement dans ses cauchemars. La douleur d’avoir survécu le rongeait. Chaque matin, il se demandait pourquoi il était encore en vie alors que tout lui avait été arraché.

Mais un jour, un déclic inattendu se produisit.

Ce fut un incident banal, presque insignifiant, qui lui fit ouvrir les yeux. Alors qu’il errait dans une ruelle, ivre et épuisé, il entendit des cris. Un homme blessé, allongé sur le trottoir, tentait désespérément d’appeler à l’aide. Rémi s’arrêta, hésitant. Quelque chose en lui, quelque chose d’enfoui, se réveilla.

Sans réfléchir, il s’agenouilla aux côtés de l’homme et tenta de le stabiliser comme il le pouvait. Ses gestes étaient maladroits, mais ils furent suffisants pour permettre aux secours d’arriver à temps.

Un secouriste posa sa main sur l’épaule de Rémi :

  • « Vous lui avez sauvé la vie. Merci. »

Ces mots résonnèrent en lui comme un électrochoc. Sauvé une vie ? Alors qu’il s’était acharné pendant si longtemps à détruire la sienne ? Pour la première fois depuis des mois, il ressentit quelque chose : une étincelle de sens, de but.


La Décision

Ce soir-là, assis sur le sol de son appartement délabré, les mains jointes et le regard fixe, Rémi prit une décision radicale. Il ne pouvait pas continuer ainsi. Il n’était pas encore trop tard pour trouver un nouveau chemin, pour racheter ses erreurs.

Il pensa à toutes les fois où il s’était senti impuissant. L’accident, la perte, tous ces moments où il n’avait pas réussi à sauver ceux qu’il aimait.

  • « Plus jamais. » murmura-t-il à lui-même, la voix pleine de résolution.

Ce fut là qu’il décida de devenir médecin. Un sauveur, cette fois. Si son existence devait avoir un sens, ce serait celui-là : sauver les autres là où il avait échoué auparavant.


Six Mois de Combat

La route ne fut pas facile. Rémi, affaibli par des mois d’alcoolisme et de négligence, devait se reconstruire entièrement. Il se força à se lever chaque matin, à laisser ses démons derrière lui, même s’ils le suivaient comme des ombres. Il retourna sur les bancs de l’école, reprenant des études médicales avec une intensité féroce, animé par un besoin urgent de rattraper le temps perdu.

Les nuits sans sommeil devinrent une habitude. Les souvenirs douloureux lui revenaient par vagues, mais cette fois, il ne se laissait plus submerger. À chaque examen, à chaque cours de biologie, il sentait qu’il avançait. Chaque victoire, aussi minime soit-elle, était un pas de plus vers sa rédemption.


L’ArrivéeUn àNouveau CaliwoodMonde

Six mois plus tard, Rémi terminaposa sale formation accélérée grâcepied à un programme exigeantCaliwood pour reconversionsla tardives.première fois, et il fut immédiatement frappé par la grandeur de la ville. Des gratte-ciels étincelants se dressaient dans le ciel, des rues grouillaient de vie à toute heure, et un mélange de luxe ostentatoire et de quartiers délabrés donnait à la ville une atmosphère unique.

  • « Ça n’a rien à voir avec ce que j’ai connu. » murmura-t-il en observant l’agitation autour de lui.

Mais il n’avait pas le temps de rester bouche bée. Il quittasavait toutqu’il devait se mettre rapidement en action pour s’installer à Caliwood, où il décrocha un poste d’interne à l’hôpital Saint-Fiacre.

La première fois qu’il passa les portes de l’hôpital, une étrange émotion l’envahit. La lumière froide des néons, le bruit des semelles contre les sols cirés… Il n’était plus l’homme brisé d’autrefois. Ici, il allait pouvoir servir, réparer ce qui était cassé, et peut-être,comprendre seson réparernouvel lui-même.environnement.


Les RencontresPremières CléFormalités

AuRémi filcommença par accomplir des semaines,tâches simples mais essentielles. Il passa son permis de conduire, non sans quelques difficultés, mais il finit par obtenir le précieux papier. Il acheta également un téléphone portable, indispensable pour se déplacer et se connecter avec les habitants de cette ville immense.

Pour découvrir les lieux, il fit appel à un taxi, qui lui proposa un tour guidé des points importants. Rémi fitaccepta avec enthousiasme, prêt à s’immerger dans ce nouveau monde.


Le Tour de la connaissanceVille

Le chauffeur de sestaxi nouveauxl’amena mentors,à deuxtravers figuresles quilieux allaientincontournables changerde saCaliwood vie.:

  • Los Santos Customs, un garage renommé où les habitants viennent personnaliser leurs voitures avec style.
  • Le restaurant UwU, un lieu atypique centré autour des chats, où Rémi s’amusa à observer les décorations et l’ambiance chaleureuse.
  • Le bar "Et Vous", un établissement luxueux équipé d’une piste de danse, de salles VIP et même d’un petit casino avec une table de blackjack et une roulette. Rémi fut impressionné par l’élégance du lieu, mais il se sentit aussi un peu étranger à ce monde de faste.
  • Le poste de police de Mission Row, où il passa en revue l’austérité de la façade. On lui expliqua que c’était le cœur de la police locale, un endroit qu’il espérait ne jamais avoir à visiter pour de mauvaises raisons.
  • Enfin, le Saint-Fiacre, l’hôpital emblématique de la ville.

Avant de s’y rendre, le taxi l’amena également à travers les quartiers chauds. On lui présenta les gangs qui régnaient sur ces zones : les Seven Stars, les Aztecas, la Mara Bunta, les Ballas, et les Vagos. Rémi prit note, bien conscient qu’il lui faudrait éviter de se mêler aux conflits de ces groupes pour préserver sa tranquillité.


Les Premiers Pas à l’Hôpital

Une fois le tour terminé, Rémi se rendit au Saint-Fiacre. Dès son arrivée, il fut accueilli par Maxine Hasting, une chirurgiennemédecin chevronnée età inspirante,l’aura était une femme d’une rigueur impressionnante, mais d’une humanité rare.imposante. Elle vitl’interrogea trèsbrièvement viteavant ende Rémilui unefaire son forcedossier cachéemédical, une volontéprocédure brûlanteobligatoire depour bientout faire.nouvel arrivant.

  • « Tu veux travailler ici, c’est ça ? Tu as l’air motivé. »
  • Logan Winter, quant à lui, fut un mentor différent.« Plus accessible,que avecmotivé. uneJe rigueurveux mêléeme derendre bienveillance,utile. il» pritrépondit Rémi sous son aile et lui enseigna l’art de soigner avec le cœur, pas seulement avec la science.

    sincérité.

CesMaxine, deuximpressionnée figurespar devinrentson poursérieux, Rémiaccepta desde lui donner une chance en le recrutant comme piliersinfirmier, desle modèlestemps à suivre lorsqu’qu’il doutait defasse ses capacités.preuves.


Une NouvellePremière FamilleNuit Mémorable

Dès son premier soir, une fusillade éclata en ville, entraînant un afflux de patients gravement blessés à l’hôpital. Rémi, bien qu’un peu nerveux, se retrouva à assister Maxine dans une intervention complexe pour extraire des balles.

Ses mains tremblaient légèrement au début, mais il suivit les instructions de Maxine avec précision et sang-froid. À la fin de la nuit, les patients furent stabilisés et sauvés.

  • « Pas mal pour un débutant. » lança Maxine en souriant légèrement, une rare marque d’approbation.

Cette nuit-là, Rémi nerencontra tardaplusieurs pasde ses futurs collègues, dont :

  • Edward, un médecin avec qui il s’entendit immédiatement grâce à seleur fairehumour deset leur naturel.
  • Logan, calme et sympathique, qui devint rapidement un alliésmentor patient parmipour sesRémi.
  • collègues. La plus précieuse d’entre elles fut
  • Nora Amka, une infirmière pétillantelumineuse qui attira immédiatement l’attention de Rémi. Il sentit qu’elle serait importante dans sa vie, bien qu’il ne comprit pas encore pourquoi.

Une Ascension Rapide

Rémi se consacra corps et âme à son travail. Durant la semaine qui suivit, il enchaîna les gardes, étudiant et lisant tous les ouvrages médicaux qu’il pouvait trouver pour parfaire ses connaissances.

Ses efforts furent rapidement récompensés : au bout d’une semaine, Maxine lui proposa de devenir interne, reconnaissant ainsi son talent naturel et sa détermination.


Une Vie Dévouée à la personnalitéMédecine

lumineuse.

Rémi Avectrouva Nora,rapidement ilun retrouvaéquilibre cettedans simplicitéson fraternellenouveau rôle. Il économisa avec soin, ce qui lui permit d’acheter sa première voiture, une Euros, qu’il avaitconsidérait perduecomme depuisun Nicolas. Elle devint sa sœursymbole de cœur, un soutienson indéfectiblependance dansretrouvée.

Cependant, l’hôpital ne fut pas épargné par les momentsturbulences. Le directeur de doute.

l’hôpital

Puisfut illicencié, y eutet EdwardVicky Vanprit Heimla direction de manière temporaire. De son côté, Maxine fut rétrogradée, de son poste de seconde à celui de médecin toutsimple, aussià charismatiquecause qu’imprévisible.de Leur relation évolua vers uneses passionrelations inattendueavec des criminels,.

un
feu

Rémi quiet brûlales brièvementGangs

la

Bien veille du départ d’Edward, mais qui marquaque Rémi durablement.n’approuvât pas ce genre de connexions, il choisit de ne pas juger. Il adoptait une philosophie simple : tant que ces gens ne s’en prenaient pas à lui, à ses proches, ou à son travail, il n’avait aucune raison de se mêler de leurs affaires.

Cette neutralité lui permit de conserver de bonnes relations avec tout le monde, y compris certains criminels qui voyaient en lui un médecin digne de confiance.

  • « Je ne suis pas là pour juger. Je suis là pour soigner. » disait-il souvent lorsqu’on l’interrogeait sur ses choix.

Le Sens Retrouvé

Rémi consacra désormais chaque jour de sa vie à son métier. Pour lui, chaque patient sauvé était une victoire contre les fantômes de son passé. Il ne pouvait pas effacer ses pertes, mais il pouvait empêcher d’autres vies de sombrer. C’était son combat, sa mission.

Le soir, lorsqu’il quittait l’hôpital, il s’arrêtait parfois pour regarder les lumières de la ville. Là, dans le silence, il murmurait :

  • « J’espère que vous êtes fiers de moi… »

Il ne savait pas s’il s’adressait à ses parents, à sa compagne, ou à Nicolas. Peut-être à tous. Mais à chaque fois, il se sentait un peu plus vivant.


Chapitre 8 : Reflets Brisés

L’ÉloignementDe desNouveaux ProchesVisages

AvecAu fil des semaines, l’hôpital Saint-Fiacre accueillit de nouveaux médecins et infirmiers qui vinrent enrichir l’équipe, pour le temps,meilleur comme pour le pire. Parmi eux :

  • Bill Clay, un chirurgien talentueux au sens de l’humour décalé et à la réputation de dragueur. Rémi vitapprécia rapidement sa facilité à détendre l’atmosphère, bien qu’il ne fût pas toujours à l’aise avec certaines de ses prochesremarques.
  • s’éloigner
  • Ian Cody, un àbrancardier un,discret mais cetteefficace, fois,avec ilqui ressentitRémi réellementpartagea rapidement une relation de lecollègue videfiable.
  • qu’ils
  • Stephen, laissèrentun derrièinfirmier au caractère eux.

    bien

    Noratrempé, futparfois laborderline, premièremais à partir. Elle rentracompétent dans son paystravail.

Ces nouveaux arrivants ajoutèrent une dynamique complexe à l’équipe, certaines relations se nouant plus naturellement que d’autres.


Un Triangle Amoureux

La relation amicale et professionnelle entre Logan et Nora, deux piliers de l’hôpital, évolua doucement. Leur proximité fut telle que Logan, par amour pour Nora, ne pouvait plus légalement gérer son dossier médical.

Il sélectionna donc Rémi, Bill, et Ian pour reprendre le suivi de Nora. Ce fut l’occasion pour Rémi de mieux la connaître. À travers leurs discussions, ils échangèrent sur leurs vies respectives, Nora partageant des anecdotes sur son parcours et ses aspirations, tandis que Rémi restait discret sur son passé et n’évoquait pas encore Elena, sa compagne décédée.

Dans ce cadre, Rémi se retrouva au cœur d’un petittriangle amoureux. Logan, profondément amoureux de Nora, espérait secrètement conquérir son cœur. Mais Nora, ne souhaitant pas de relation amoureuse avec lui, finit par fréquenter centre médical familialTiago, un projetmembre des Aztecas, l’un des gangs les plus influents de Caliwood.


Une Colocation Improbable

En apprenant que Rémi vivait encore entre l’hôpital et l’hospice, Nora et Tiago lui proposèrent de vivre avec eux. Après quelques hésitations, il accepta. La cohabitation se révéla surprenante mais enrichissante. Rémi développa une relation fraternelle avec Nora et une forme de respect mutuel avec Tiago, malgré leurs univers opposés.

Cependant, l’harmonie fut brisée lorsqu’un conflit éclata entre Bill et Tiago. Une remarque déplacée de Bill à l’égard de Nora et une maladresse de celle-ci, qui luiinforma tenaitTiago sans mesurer les conséquences, déclenchèrent une altercation. Tiago, furieux, confronta Bill dans un échange tendu qui faillit tourner à cœurla bagarre. Rémi tenta de calmer la situation, mais la tension persista.

Un Lien qui Se Renforce

Les semaines précédant les conflits à l’hôpital furent parmi les plus épanouissantes pour Rémi. La proximité qu’il avait développée avec Nora, Logan, et Edward lui donna enfin le sentiment d’appartenance qu’il recherchait depuis toujours.son Lorsarrivée à Caliwood.

Logan, avec son calme et sa sagesse, devint plus qu’un mentor : il devint un pilier pour Rémi, une présence rassurante qui l’aidait à surmonter les moments de leurdoute. dernierNora, avec sa lumière et son échange,nergie, elleapportait une joie pure et simple à son quotidien. Et Edward, par son humour et sa légèreté, complétait cette petite famille qu’ils avaient inconsciemment formée.


La Confession de Rémi

Un soir, après une garde particulièrement intense, ils décidèrent de se retrouver dans un petit restaurant de la ville. Autour d’un repas simple, entre rires et discussions, Rémi ressentit un besoin profond de partager son passé, une part de lui souritqu’il tendrementavait jusque-là gardée secrète.

Il inspira profondément avant de partirprendre :la parole, son regard oscillant entre Nora et Logan.

  • « PrendsVous soinsavez… je ne vous ai jamais vraiment parlé de toi,ce Rémi.que Tuj’ai saisvécu avant med’arriver trouver si un jour tu veux tout plaquer.ici. »

IlNora et Logan échangèrent un regard curieux mais attentif, tandis qu’Edward, assis en retrait, croisa les bras avec un sourire encourageant.

  • « J’ai tout perdu il y a quelques années. Ma famille, ma femme… Elena. »

Un silence respectueux s’installa autour de la regardatable. s’éloigner,Rémi uncontinua, pincementsa auvoix cœur.tremblante Elle était devenue comme une petite sœur, et même s’il respectait son choix, il ne pouvait s’empêcher de ressentir une forme d’abandon.

Edward, quant à lui, abandonna complètement la médecine. Il repartit dans son pays natal, cherchant un nouveaumaispart loin des urgences et du stress qui l’épuisaient. Leur dernier échange fut plus abrupt, teinté d’une certaine gêneterminée :

  • « J’ai besointraversé une période où je ne voyais plus de sens à rien. J’ai failli… » Il s’interrompit un instant, cherchant ses mots. « J’ai failli abandonner. Mais je suis encore là. Et c’est grâce à des gens comme vous. »

Nora posa doucement une main sur celle de Rémi, tandis que Logan lui adressa un regard empreint de compassion.

  • « Vous m’avez donné envie de vivre autreà chose,nouveau. Logan, avec ta patience et ton exemple. Nora, avec ta lumière, ta simplicité. Et Edward… » Il tourna la tête vers son ami avec un sourire : « Avec tes conneries. »

Ils éclatèrent de rire, mais derrière cette légèreté se trouvait une émotion profonde qui renforça encore plus leurs liens.


Un Nouveau Sens à la Vie

Après cette soirée, Rémi ressentit une nouvelle sérénité. Il comprit qu’il avait non seulement trouvé sa place dans la ville, mais aussi dans un cercle d’amitié qu’il n’avait jamais imaginé avoir après ses tragédies.

Nora devint pour lui une sœur de cœur, quelqu’un qu’il voulait protéger et soutenir, même si elle ne demandait jamais d’aide. Logan resta ce modèle de calme et de résilience, tandis qu’Edward incarnait l’ami sur qui on pouvait toujours compter pour détendre l’atmosphère.

Rémi se jura que, quoi qu’il arrive, il ferait tout pour préserver ces relations.


Avant les Malheurs

Ces moments de bonheur et de sérénité marquèrent le sommet de l’épanouissement de Rémi à l’hôpital. Malheureusement, comme il l’apprit à ses dépens, rien ne dure éternellement. Les tensions commencèrent à émerger, d’abord discrètes, puis plus visibles, jusqu’à bouleverser l’équilibre qu’il avait trouvé.

Pourtant, même dans les épreuves qui suivraient, Rémi garderait toujours en lui ces instants où il se sentit vivant, entouré de personnes qui lui rappelaient que la vie valait la peine d’être vécue.


Les Malheurs à Saint-Fiacre

Peu après, l’hôpital fut secoué par une série d’événements graves qui mirent à mal l’équilibre déjà précaire de l’équipe.

  1. Les accusations contre Bill : Rémi surprit un jour Bill en train de prendre une photo de Nora dans un moment qu’il jugea déplacé. Fidèle à lui-même, il en informa directement Nora, qui choisit de garder cette information pour elle… jusqu’au jour où elle décida de la révéler publiquement.

    Cette révélation provoqua une explosion au sein de l’hôpital. Bill fut accusé de prendre des photos de femmes à leur insu dans des moments gênants. Cependant, faute de preuves formelles, aucune sanction ne fut appliquée. Pire encore, Rémi fut accusé d’avoir attisé les menaces reçues par Bill, ce qui lui valut l’hostilité de certains collègues.

  2. Les accusations contre Stephen : Stephen, de son côté, fut accusé d’avoir frappé un patient. Là encore, faute de preuves suffisantes, l’affaire fut étouffée, ce qui accentua le climat de frustration et de méfiance au sein de l’hôpital.

Ces événements divisèrent l’équipe en clans. Bill, Stephen et Ian formèrent un groupe isolé, allant jusqu’à insulter leurs collègues devant les patients et à semer la discorde dans les couloirs.


Le Départ de Rémi

Face à cette ambiance délétère, Rémi se sentit de plus en plus étranger à l’hôpital qu’il avait autrefois considéré comme sa maison. Le départ de Nora, qui avait choisi de retourner travailler au Los Santos Customs, marqua un tournant. Elle avait démissionné juste avant l’explosion des tensions, et son absence laissa un vide immense dans la vie de Rémi.

Prends

Un soinjour, après une garde particulièrement éprouvante, Rémi prit une décision radicale : il quitta Saint-Fiacre, ne se sentant plus à sa place.

C’est alors qu’il reçut une invitation de Sora, un ancien patient dont il avait réparé le genou, pour rejoindre Le Life, un journal local influent. Rémi accepta cette opportunité, cherchant à repartir sur de nouvelles bases loin des autresconflits.


Les Départs de Nora et Edward

Peu après son départ de l’hôpital, Rémi assista à un moment émotionnel intense : le départ de Nora et d’Edward, le même soir.

Nora, devenue sa petite sœur de cœur, s’en alla pour reprendre la gestion d’un centre médical dans sa ville natale. Leur séparation fut difficile, mais Rémi savait que ce projet était important pour elle.

Edward, quant à lui, l’embrassa une dernière fois avant de disparaître. Ce baiser, empreint d’émotion, scella leur relation éphémère mais marquante. Cependant, Rémi n’eut plus jamais de nouvelles de lui après cette nuit.


Une Plume sur le Terrain

Un Nouveau Monde

Après avoir quitté l’hôpital Saint-Fiacre, Rémi trouva refuge dans un environnement radicalement différent : The Life, un journal local influent. Ce monde n’avait rien à voir avec celui de la médecine. Ici, l’urgence n’était plus de sauver des vies, mais de capturer la réalité à travers des mots, des images et des récits marquants.

C’était Sora, un ancien patient reconnaissant, qui avait introduit Rémi dans cet univers. Il avait vu en lui un potentiel différent, une manière unique d’observer et de retranscrire le monde.

  • « Rémi, t’as un regard unique sur les choses. Ce que tu vois et ce que tu ressens pourraient inspirer les autres. Rejoins-nous. »

Bien qu’hésitant au départ, Rémi accepta, cherchant à se reconstruire loin de l’hôpital et de ses tensions.


Les Débuts à The Life

Les premiers jours furent intimidants. The Life était un journal dynamique où l’effervescence régnait en maître. Les journalistes allaient et venaient, les piles de documents s’entassaient sur les bureaux, et les bouclages créaient une pression palpable.

Rémi fut rapidement plongé dans le vif du sujet, accompagné de photographes et de reporters expérimentés. Il découvrit un environnement où la tension rappelait celle des urgences, mais où les enjeux étaient différents.


Sur le Terrain

The Life l’envoya souvent sur le terrain, notamment pour couvrir des conflits dans les quartiers chauds de Caliwood. Ces missions étaient loin de le mettre à l’aise. Rémi détestait être spectateur de violences et de tensions qu’il ne pouvait résoudre.

Lors d’une altercation entre les Aztecas et un autre gang, il assista à une scène particulièrement tendue. Un homme grièvement blessé gisait sur le sol, et bien qu’on lui ait demandé de ne pas intervenir, Rémi ne put s’empêcher d’agir. Il stabilisa le blessé avec les moyens du bord, son instinct de médecin prenant le dessus.

  • « Rémi, t’es journaliste, pas médecin. T’es pas censé intervenir. » lui reprocha Sora à son retour.
  • « Peut-être, mais je ne pouvais pas rester là à le regarder mourir. »

Ces dilemmes constants entre son passé et son présent le hantaient, mais ils faisaient aussi de lui un journaliste atypique, capable de comprendre la réalité avec une profondeur unique.


Les Débats Débiles

Cherchant à apporter quelque chose de différent, Rémi proposa une idée originale : les débats débiles, des articles légers et humoristiques qui confrontaient deux idées populaires pour inviter les lecteurs à débattre.

Les sujets étaient simples mais efficaces :

  • « Pain au chocolat ou chocolatine ? »
  • « Le papier toilette : rouleau vers l’avant ou vers l’arrière ? »
  • « Sauce : à côté ou sur les frites ? »

Ces articles rencontrèrent un succès fulgurant, attirant un large public et boostant les interactions sur les réseaux sociaux du journal.

  • « Rémi, c’est brillant. Continue ! » lui lança Sora après les premiers retours positifs.

Ces débats légers permirent à Rémi de s’exprimer autrement, et il trouva un équilibre temporaire dans ce nouveau rôle.


Le Départ de Logan

Pendant cette période, un événement marquant bouleversa encore l’équilibre de Rémi : le départ de Logan.

Logan, fatigué par l’ambiance toxique de l’hôpital, prit finalement la décision de quitter Caliwood. Mais ce choix ne se limita pas à un rejet de l’hôpital. Logan avait développé des sentiments profonds pour Nora, qui était retournée dans sa ville natale pour gérer un centre médical.

Avant de partir, Logan vint voir Rémi pour lui annoncer sa décision.

  • « Rémi, je ne peux plus rester ici. J’ai besoin de changer d’air… et d’être auprès de Nora. Elle est importante pour moi. »

mimi, hochabien qu’attristé par ce départ, comprit immédiatement. Il serra son ami dans ses bras, ému mais heureux pour lui.

  • « Logan, Nora a de la tête,chance de t’avoir. Prends soin d’elle, et de toi aussi. »

Ce départ marqua une nouvelle séparation pour Rémi, mais il choisit de se concentrer sur les souvenirs positifs et sur le bonheur de son ami.


Un Nouveau Regard

Malgré les séparations successives de Nora, Edward, et maintenant Logan, Rémi s’efforça de trouver un équilibre. Son rôle au Life lui offrait une nouvelle perspective, mais il restait profondément marqué par ses expériences passées.

Un soir, alors qu’il rédigeait un nouvel article, il s’arrêta pour regarder par la fenêtre de son bureau. Les lumières de Caliwood scintillaient au loin, un rappel constant que la vie continuait, avec ses hauts et ses bas.

  • « Peut-être que la clé, c’est de m’adapter à ce que je ne peux pas contrôler. » murmura-t-il, esquissant un sourire tristefatigué auxmais lèvres.sincère.
  • Il
savait

Chapitre que8 : Retour au Saint-Fiacre

certainsUne combatsVille étaienten personnelsMutation, et Edward avait choisi de baisser les armes.

Puis ce fut Logan. QuelquesUn mois après leson départ dedu Nora, il la rejoignit, poussé par un amour qu’il n’avait plus la force de nier. Lorsqu’il lui annonça son départ,Saint-Fiacre, Rémi sentitapprit leque soll’hôpital avait connu des bouleversements majeurs. La direction de Bill avait laissé des traces profondes. De nombreux membres du personnel avaient quitté l’établissement, épuisés par son style de gestion autoritaire. Puis, dans un rebondissement inattendu, Bill, suivi de Ian et Stephen, quitta la ville du jour au lendemain, abandonnant l’hôpital en plein chaos.

Dans cette tourmente, Vicky, l’ancienne directrice par intérim, fut également licenciée.

C’est dans ce contexte que Nyx, infirmière respectée pour sa ténacité, prit temporairement la direction de l’hôpital. Malgré ses efforts, elle se retrouva rapidement roberpassée souspar sesl’ampleur pieds.des Loganresponsabilités avaitet étéles défis logistiques.


L’Appel de Nyx

Un soir, alors que Rémi terminait un mentor, un pilier sur lequel il avait apprisarticle à s’appuyer.The Life, son téléphone sonna. C’était Nyx.

  • « Rémi, j’espèreje sais que tu trouveras,es toiparti aussi,pour ceune quibonne teraison, rendmais heureux.on a besoin de toi. L’hôpital est en train de s’effondrer. On manque de tout : personnel, direction, stabilité… Je ne peux pas gérer ça seule. »

Rémi se laissa tomber dans son fauteuil, partagé entre le désir de retourner à la médecine et la peur de retrouver l’ambiance toxique qu’il avait fuie.

  • « Nyx, tu sais que ce n’est pas simple pour moi. »
  • « Je sais. Mais tu es l’une des rares personnes en qui j’ai confiance. Aide-moi à redresser cet endroit. »

Le Soutien de Sora

Le lendemain, Rémi discuta de cette proposition avec Sora, son mentor et ami au Life.

  • « Rémi, tu n’es pas fait pour rester derrière un bureau. Ce jour-que tu fais ici est génial, mais ton cœur est ailleurs. Retourne  où tu es vraiment utile. »

Ces mots frappèrent Rémi comme une évidence. Il ne pouvait pas fuir indéfiniment sa passion.


Un Retour Difficile

Lorsqu’il retourna au Saint-Fiacre, Rémi nefut ditchoqué pas grand-chose. Il serra la main de Logan, se forçant à sourire. Mais une fois seul, il resta longtemps assis dans une salle vide, le regard perdu. Le silence pesait lourd, comme un écho de toutpar ce qu’il trouva. L’hôpital qu’il avait connu était méconnaissable. Les couloirs semblaient vides, les équipes réduites à leur minimum, et une fatigue palpable se lisait sur les visages de ceux qui restaient.

Parmi les survivants du chaos, Giorgio, chef du pôle psychiatrie, se battait pour maintenir son service à flot. Reconnu pour son sérieux et sa bienveillance, il avait pris sous son aile Raziel, un chirurgien talentueux qui venait de perdre.rejoindre le pôle psychiatrie.

PourCes deux figures apportaient une lueur d’espoir dans un hôpital en pleine crise.


Nyx Abandonne

Malgré sa volonté et ses efforts, Nyx jeta l’éponge au bout d’une semaine. Submergée par la pression, elle annonça son départ, laissant l’hôpital sans direction.

Ce fut alors à Maxine, malgré ses antécédents et les controverses liées à ses fréquentations, de reprendre la direction. La situation était désespérée, et elle était la seule capable de prendre les rênes.

  • « Je sais que je ne suis pas parfaite, mais je ne laisserai pas cet hôpital tomber. » déclara-t-elle à son équipe lors de sa prise de fonction.

Un Effort Collectif

Avec Maxine à la tête de l’hôpital, une nouvelle dynamique commença à se mettre en place, bien que tout restât encore fragile.

Rémi se retrouva à travailler en étroite collaboration avec Giorgio et Raziel. Giorgio, avec son expertise en psychiatrie, devint rapidement un allié précieux, apportant une approche humaine aux défis de la reconstruction. Raziel, jonglant entre ses rôles de chirurgien et de psychiatre, impressionna Rémi par sa capacité à naviguer entre deux spécialités exigeantes.

  • « On va y arriver, Rémi. Ça prendra du temps, mais on va reconstruire cet endroit. » lui confia Giorgio après une réunion tendue.

La Promotion

Quelques semaines après son retour, Rémi reçut une convocation inattendue dans le bureau de Maxine.

  • « Rémi, tu as prouvé que tu pouvais gérer bien plus que ce qu’on t’avait confié. Et franchement, on a besoin de toi dans un rôle plus important. »

Elle lui remit un document officiel : sa promotion au rang de docteur.

  • « Félicitations. Tu le mérites. Mais ne te repose pas sur tes lauriers, parce qu’on a du pain sur la planche. »

Rémi accepta cette promotion avec une émotion difficile à cacher. Ce moment symbolisait non seulement sa reconnaissance professionnelle, mais aussi son rattachement définitif à l’hôpital qu’il avait tant aimé.


Une Nouvelle Vie au Saint-Fiacre

Avec un effectif réduit mais déterminé, Rémi se lança corps et âme dans son rôle de docteur. Aux côtés de Maxine, Giorgio, et Raziel, il travailla à redonner au Saint-Fiacre sa réputation d’excellence.

Les défis étaient nombreux, mais Rémi retrouvait une sérénité dans le travail d’équipe et la satisfaction de soigner à nouveau ses patients. Il savait que la route serait longue, mais pour la première fois depuis longtemps,des Rémimois, ressentitil unese sentait à nouveau vraieà douleursa place. Chaque départ avait laissé une fissure en lui.


L’Arrivée de Mila

Quelques semaines après le départ de Logan, une nouvelle interne fit son arrivée à l’hôpital Saint-Fiacre. Elle s’appelait Mila, et dès son premier jour, elle apporta avec elle une énergie nouvelle, un tourbillon de vie qui détonnait avec la routine austère de l’hôpital.

Mila était drôle, spontanée, et espiègle. Dès leur première rencontre, elle bouscula Rémi dans un couloir en lui renversant presque un café dessus.

  • « Oups ! Désolée, Docteur… euh, Rémi ? C’est ça ? Pas encore viré ? Impressionnant ! » lança-t-elle avec un sourire malicieux.

Rémi leva un sourcil, surpris, mais ne put s’empêcher de sourire en retour. Ce fut la première fois depuis longtemps qu’il riait franchement. Mila avait cette capacité rare à désamorcer la gravité des situations. Elle ne semblait jamais se prendre au sérieux, même lorsqu’elle enchaînait les gardes difficiles.

Très vite, ils formèrent un duo improbable, presque inséparable. Ensemble, ils faisaient les 400 coups dans les couloirs de l’hôpital, allant jusqu’à organiser des canulars légers sur leurs collègues pour détendre l’atmosphère.

Un jour, après une longue garde, ils s’étaient assis sur le toit de l’hôpital, les jambes pendantes dans le vide. Mila regarda Rémi avec curiosité :

  • « Toi, t’es bizarre. T’as cette tête de mec sérieux, mais au fond, t’as juste besoin de t’amuser un peu. »

Rémi haussa les épaules, un sourire sincère aux lèvres.

  • « Peut-être que t’as raison. »

Ils éclatèrent de rire, le vent effaçant pour quelques instants les lourdeurs du passé. Mila devint rapidement pour Rémi ce que Nora avait été : une petite sœur, une source de lumière et de bonne humeur. Elle ne posait pas de questions sur son passé, et il ne cherchait pas à en savoir plus sur le sien. Ensemble, ils vivaient dans le présent, sans se soucier des ombres qui hantaient leurs nuits.

 

La Prise d’Otage

La journée s’était déroulée comme une autre à l’hôpital Saint-Fiacre jusqu’à ce que tout bascule brutalement. Deux hommes masqués et armés de pistolets firent irruption dans le bâtiment. Sans tirer un seul coup de feu, ils prirent rapidement le contrôle d’une partie des lieux, rassemblant leurs otages dans la cafétéria, isolée des zones principales.

Parmi les personnes retenues se trouvaient :

  • Maxime, le médecin expérimenté, d’un calme glacial et professionnel.
  • Harper, une patiente en convalescence, parfaitement impassible, le visage fermé et son regard imperturbable.
  • Joey, jeune interne, calme malgré la situation, ses gestes maîtrisés.
  • Rémi, silencieux et observateur, son esprit analysant chaque détail comme une machine bien huilée.

Les Exigences

Les deux ravisseurs n’avaient rien d’organisé : leurs gestes étaient nerveux, leurs regards fuyants, et leurs armes tremblaient légèrement. L’un d’eux, visiblement le chef, s’approcha brusquement de Maxime, désignant le médecin du canon de son arme.

  • « Toi. Le docteur. Où est la pharmacie ? On veut des médocs. Les opiacés, le gros stock. »

Maxime, imperturbable, se redressa et répondit d’une voix froide, professionnelle :

  • « Vous avez besoin de moi pour ça. Je suis le seul ici qui peut y accéder. Mais je vous préviens : si vous voulez que ça se passe vite et bien, restez calmes. »

L’agresseur hésita, ses yeux cherchant une menace invisible dans la pièce. Finalement, il grogna et fit signe à Maxime de se lever.

  • « Viens. Et toi, reste là pour surveiller les autres. »

Maxime se leva, ajustant sa blouse avec une précision presque provocante, puis quitta la pièce sous la surveillance étroite d’un des ravisseurs.


Dans la Cafétéria

Le silence tomba comme une chape de plomb après leur départ. Le second agresseur, resté pour surveiller les otages, faisait les cent pas près de la porte, jetant des regards nerveux à chacun d’eux. Mais personne ne bougea.

Harper était assise bien droite sur sa chaise, ses bras croisés sur sa poitrine. Son expression était impassible, presque déroutante. Elle fixait un point invisible devant elle, comme si rien de tout cela n’avait d’importance.

Joey, quant à lui, s’était assis en retrait, son calme presque étonnant. Il observait discrètement la pièce, ses mains posées sur ses genoux pour dissimuler sa légère nervosité.

Rémi, assis à côté d’Harper, gardait un œil attentif sur le ravisseur. Son regard froid passait d’un détail à un autre : les mouvements saccadés de l’homme, sa respiration rapide, la manière dont il serrait son arme.

Après quelques minutes, Rémi prit doucement la parole, sa voix calme brisant le silence tendu :

  • « Vous avez ce que vous voulez. Alors pourquoi vous agitez ? Si tout se passe bien, vous pourrez partir d’ici sans faire de dégâts. »

Le ravisseur se tourna brusquement vers lui, pointant son arme dans sa direction.

  • « Toi, la ferme ! Qui t’a demandé ton avis ? »

Rémi ne bougea pas, ses yeux ancrés dans ceux de l’homme avec une sérénité déconcertante.

  • « Je dis juste que vous perdez votre temps. C’est vous qui décidez comment ça finit. »

L’agresseur recula légèrement, troublé par le sang-froid de Rémi. Il marmonna un juron et reprit ses allers-retours près de la porte.


La Libération Progressive

Au bout de quelques minutes qui semblèrent une éternité, la porte s’ouvrit brusquement. Maxime réapparut, tenant une boîte remplie de médicaments sous l’œil attentif du premier ravisseur. L’homme vérifia le contenu rapidement avant de donner un signe de tête.

  • « OK. Vous, la fille, dégagez. Maintenant. »

Harper se leva sans un mot, son visage toujours aussi inexpressif. Elle quitta la pièce avec une démarche sûre, comme si elle n’avait pas été retenue en otage durant près d’une heure.

Ensuite, le second agresseur désigna Joey.

  • « Toi aussi. Sors. »

Joey se leva calmement, jetant un dernier regard à Rémi avant de franchir la porte.

Quelques instants plus tard, le chef pointa enfin Rémi.

  • « Toi. Dehors. »

Rémi se leva lentement, passant près du ravisseur sans un mot, ses yeux croisant brièvement les siens. À cet instant, il crut voir une lueur de doute dans le regard de l’homme. Puis il sortit.


L’Impasse de Maxime

Le dernier à être libéré fut Maxime. Le chef le suivit jusqu’à la sortie, jetant un dernier coup d’œil aux environs avant de s’enfuir précipitamment avec son complice.

L’hôpital retrouva rapidement son calme, mais le silence qui suivit semblait encore plus pesant qu’avant. Les secours arrivèrent quelques minutes plus tard, prenant en charge les otages sous le regard vigilant de Rémi.


Le Souvenir Trouble

Ce n’est qu’une fois seul dans les vestiaires que l’adrénaline retomba pour Rémi. Alors qu’il se lavait les mains pour chasser la tension, un flash brutal traversa son esprit.

Il se vit, debout dans une pièce sombre, tenant un homme par le col, son visage déformé par la peur. Sa propre voix, glaciale et inhumaine, résonna :

  • « Tu savais ce qui allait arriver. Tu aurais dû te taire. »

Rémi sursauta, lâchant l’eau froide qu’il s’était passée sur le visage. Il fixa son reflet dans le miroir fissuré. Pendant une fraction de seconde, il crut voir quelque chose d’autre : une version de lui-même, aux yeux plus sombres et au sourire cruel.

  • « Non… Ce n’est pas moi. » murmura-t-il, sa voix presque inaudible.

Mais au fond de lui, une ombre grandissait. Une part de lui qu’il croyait disparue semblait encore tapie dans le noir, prête à revenir.

Un Cas Particulier

Alors que la situation avec Mila s’apaisait, Rémi détourna son attention vers un cas médical particulièrement préoccupant : Avelyne Nox, la compagne de Raziel, souffrait de problèmes de santé alarmants.

(Les détails de cette histoire ne seront pas dévoilés pour le moment.)

L’implication de Rémi dans ce dossier dépassait largement le cadre professionnel. Chaque jour, il croisait le regard de Raziel, habituellement si calme et confiant, désormais marqué par l’inquiétude et l’impuissance. La santé d’Avelyne devint rapidement une priorité, non seulement pour Raziel, mais aussi pour Rémi, qui se dévoua corps et âme à ses soins.

Après plusieurs semaines d’efforts acharnés, Rémi parvint à stabiliser son état. Les symptômes d’Avelyne s’atténuèrent enfin, apportant un soulagement tant pour Raziel que pour l’ensemble de l’équipe. Ce succès marqua une nouvelle étape dans le parcours de Rémi, rappelant à tous son dévouement et son expertise.

Chapitre : Le Cœur en Ligne de Mire

Un Diagnostic Complexe

Après plusieurs examens approfondis, le diagnostic de rétrécissement de la valve mitrale fut confirmé chez Maxime. Cependant, une complication majeure compliquait l’approche chirurgicale : Maxime souffrait du syndrome de péricarde en porcelaine, rendant une intervention classique à cœur ouvert extrêmement risquée.

Pour contourner cet obstacle, Rémi et Raziel, chirurgien d’exception, planifièrent une intervention mini-invasive en insérant une valve par voie artérielle. Cette approche limitait les risques liés au syndrome et offrait une chance raisonnable de succès.


Le Jour de l’Intervention

Dans le bloc opératoire, l’ambiance était chargée de tension. Rémi et Raziel, en collaboration avec une équipe de soutien parfaitement rodée, se lancèrent dans la procédure avec une concentration absolue.

La première phase de l’intervention se déroula sans encombre. Rémi guida la valve prothétique jusqu’au cœur de Maxime à l’aide d’un cathéter inséré dans une artère. Mais une fois arrivé à la zone cible, il constata un problème imprévu : les feuillets de la valve mitrale étaient trop atrophiés pour supporter la nouvelle valve.

Rémi échangea un regard avec Raziel, qui comprit immédiatement la gravité de la situation.

  • « On ne peut pas continuer comme ça. » murmura Rémi. « Si on installe la valve maintenant, elle ne tiendra pas. On doit ouvrir. »
  • « Mais avec le péricarde… » répondit Raziel, hésitant.
  • « Je sais. Mais c’est notre seule chance. Prépare-toi. »

Un Pari Risqué

Rémi prit la décision de passer à une chirurgie ouverte, malgré les risques accrus liés au péricarde en porcelaine. Pour protéger Maxime et permettre l’intervention, il utilisa le péritoine, une technique innovante mais délicate, nécessitant une précision extrême.

Pendant plusieurs heures, Rémi et Raziel travaillèrent d’arrache-pied. Les sutures de la valve étaient minutieuses, chaque geste comptant pour éviter les complications. L’ambiance dans le bloc était électrique, chaque membre de l’équipe retenant son souffle.


Une Complication Majeure

Alors que la procédure touchait à sa fin, Rémi et Raziel commencèrent la tentative de relancement du cœur. Les premières impulsions électriques ne donnèrent rien.

  • « Charge à 200. » ordonna Rémi, gardant son calme malgré la montée de la tension.

La première décharge fut sans effet. Une deuxième suivit, mais le cœur de Maxime restait silencieux. L’équipe échangea des regards inquiets, tandis que Raziel murmura :

  • « On va le perdre… »

Refusant d’abandonner, Rémi augmenta la charge et administra une piqûre d’adrénaline directement dans le muscle cardiaque. À la troisième décharge, le moniteur cardiaque émit enfin un bip régulier, signalant le retour du rythme cardiaque.

Un soupir de soulagement parcourut toute la salle.

  • « On l’a ramené. » déclara Rémi, épuisé mais soulagé.

Un Nouveau Départ

Après plusieurs jours en soins intensifs, Maxime commença à montrer des signes de récupération. Rémi, toujours soucieux, rendit visite à son ami dès qu’il fut réveillé.

Maxime, bien que faible, afficha un sourire reconnaissant.

  • « J’imagine que tu as dû improviser. » plaisanta-t-il d’une voix rauque.
  • « Tu n’as pas idée. Mais on a réussi. » répondit Rémi, un sourire sincère illuminant son visage.

Un Succès qui Marque

Cette intervention, bien que complexe et périlleuse, marqua un tournant pour Rémi. Elle mit en lumière sa capacité à innover sous pression, mais aussi la force des liens qu’il partageait avec ses collègues, en particulier Raziel.

Pour Maxime, cet épisode renforça son admiration pour Rémi, qu’il considérait désormais non seulement comme un ami, mais aussi comme l’un des meilleurs chirurgiens de sa génération.

La section suivante aborde en détail {X}, si ce sujet est sensible pour vous, nous vous invitons à ne pas lire cette section.


Anecdotes

  • A fait une opération très risquée sur un patient qui contenait une substance explosive dans sont corp

Citations

"Le cul, Le cul"

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