Bernard Montarlier
Origines
IlUne jeunesse simple
Bernard Montarlier est né le 13 octobre 1971 à Tourcoing, dans le Nord de la France. Ses parents, Gérard et Annick Montarlier, y avaient acheté puis rénové une bâtisse d'après-guerre. Gérard était un cheminot et Annick fut officière de police puis, dans les années 90, intégra l'IGPN. Souffrant de problématiques financières, ils n'eurent qu'un enfant.
Éduqué à la dure, Bernard ne trouva que peu d'intérêt aux enseignements que l'école lui proposait, s'intéressant bien davantage à la vie "libre" que menaient les adolescents de son quartier populaire, dans lequel son foyer était l'un des plus jalousés. De ce fait, ces mêmes adolescents dédaignèrent régulièrement le garçon. Celui-ci conserva malgré tout un certain attachement pour les populations immigrées, considérant que les politiques occidentales avaient manqué à leur devoir de considération envers celles-ci.
Atteignant l'adolescence à son tour, Bernard connut l'Étoile de sa vie : Johnny Hallyday. Profitant des enseignes émergentes de Roubaix, il découvrit à son rythme cette légende de la musique, devenant un véritable adorateur du chanteur français. Il intégra un groupe de collégiens entretenant la même admiration, se réunissant chaque week-end afin de partager leur passion. Un de leur projet avorté avait été de monter un groupe musical louant le génie de Johnny. Le nom de scène de Bernard avait été " Jacky la Percu' ". Contre l'aval de ses parents et l'avis des conseillers d'orientation, Bernard quitta le collège à 15 ans. Il était en effet dépourvu de toute motivation à l'égard de la science, de l'histoire, de la politique… Seule la musique l'intéressait a fortminima longtempscar le ramenait à son héros.
La première liberté
Afin d'éviter le déshéritage, Bernard finit par trouver un travail : agent de sécurité... Son but personnel était de sécuriser un concert de Johnny Hallyday, car les places étaient rares et coûteuses. Il retrouva plusieurs de ses amis adoptant le même objectif, mais aucun d'entre eux ne parvînt à ses fins malgré les années défilant. Durant celles-ci, Bernard embrassa la vie des bikers du Nord de la France, rejoignant plusieurs groupes. Selon lui, les “MCs” contemporains s’appelaient autrefois des “boys band”, et il conserva ces valeurs ancrées dans son être. “Motard un jour, motard toujours, bordel.”
Bernard accumula en revanche un certain capital lui permettant d'acheter une place pour le concert de Johnny Hallyday au stade de France le 4 septembre 1998. Fou de joie, il fut parmi la foule passionnée le jour J mais le concert fut reporté au dernier moment à cause de la météo. Bernard erra avec plusieurs amis dans les rues de Saint-Denis durant une semaine, enchaînant bitures en attendant l'échéance. Lors du concert historique, il fit la rencontre de Rachelle Montfort, une jeune femme originaire de Lille, avec laquelle il passe la majeure partie de la soirée. Ce fut le second coup de foudre de la vie de Bernard, après celui pour Johnny, mais celui-ci fut réciproque.
Dix jours plus tard, Bernard entra en conflit avec ses parents dont il ne comprenait pas le désaccord vis-à-vis des fiançailles soudaines avec Rachelle. Quittant le domicile en furie, il adopta à partir de ce jour le surnom de "Jacky" en provocation aux valeurs du paternel, très accroché à son nom. Rachelle devînt ainsi une Montarlier le 25 septembre 1998.
AvantLa vie avec Rachelle
Voulant couper tout pont avec les proches Montarlier, le jeune couple emménagea à Tourcoing, à dix minutes de la maison d'enfance de Jacky. Ils vécurent une année paisible, Rachelle survivant grâce aux allocations chômage et à la richesse familiale et Jacky en tant qu'agent de sécurité d'une boîte de nuit de piètre réputation : le Smile Club.
Le jeune couple partageait les mêmes valeurs de bikers, préférant la liberté aux contraintes capitalistes, la vie sur la route à la sédentarité, l'arrivéhonneur du cuir à la mode superficielle... Ensemble, ils intégrèrent le groupe de motards répondant au nom "Les types de Johnny".
Le nouveau millénaire fut accompagné d'une heureuse nouvelle : Rachelle était tombée enceinte.
La vie avec le fiston
Johnny Montarlier naquit le 14 septembre 2000, et Rachelle périt en ce même jour. Veuf, Jacky devait désormais s'occuper de deux âmes, malgré ses difficultés à en gérer une seule. Les premières années, il obtînt une aide de sa belle-famille afin d'éduquer le jeune enfant. Cependant, il ne s'était pas résolu à lui expliquer l'absence de sa mère. À quatre ans, Johnny fit un dessin pour la maternelle présentant sa maison, ses parents, Johnny Hallyday et un soleil avec un sourire.
Jacky voulut faire de Johnny le futur nouveau Hallyday, voyant en lui la relève musicale de sa génération aux chansons dégradées et dégénérées. Arrivé à l'adolescence, le garçon finit par rejeter la musique d'Hallyday et, n'ayant aucun support scolaire venant de son père, eut de grosses difficultés dans ses études. Les parents de Rachelle cessèrent bientôt d'apporter leur aide à Jacky, peu en phase avec la ligne d'éducation qu'il imposait à son fils, étouffante et surprotectrice. Le décès de Johnny Hallyday fit sombrer Jacky dans une profonde déprime qui le fit s'éloigner de son fils, le délaissant plus encore pour ses études.
Alors qu'il préparait l'anniversaire de la majorité de son fils, prévoyant de lui offrir un vinyle de Johnny Hallyday, Jacky ne vit pas revenir son fils pour le dîner. Trois jours plus tard, il prévînt la police. Une semaine plus tard, il apprit qu'il travaillait dans un garage de Lille. Jacky était fier de son fils étant parvenu à avoir trouvé un travail seul, sans son aide. Cependant, un garage n'était guère propice au chant…
Voulant se rapprocher de son fils, il fit progressivement la rencontre de ses collègues plusieurs mois plus tard. Il se trouvait que l'un des gérants était également adorateur de Johnny Hallyday. Un jour, il apparut au garage et fut bien accueilli par les employés, mais Johnny semblait exaspéré.
Peu de temps plus tard, Johnny disparut de nouveau. Le gérant déclara à Jacky que son fils avait démissionné sans donner de raison et qu'il n'en savait pas plus. Persuadé qu'il le retrouverait dans leur maison, Bernard prit la route pour Tourcoing. Malheureusement, il ne retrouva pas Johnny.
Le grand départ pour Los Angeles
Jacky apprit, plusieurs semaines plus tard, que Johnny avait pris un vol pour Saint-Barthélémy, lieu de la sépulture du grand chanteur. Il prit aussitôt ses dispositions, quittant son travail et vendant sa maison et ses bécanes pour acheter un billet pour l'île lointaine, embarquant pour seuls souvenirs ses cuirs de motards et le dessin que son fils fît à quatre ans. Peu de temps après avoir atterri sur l'île, il apprit que Johnny avait visité la tombe, puis avait de nouveau décollé pour l’Amérique. Après avoir nettoyé et décoré la terre de repos de son idole, Bernard Montarlier prit l'avion, pourchassant son fils, et le rêve américain…
Parvenant à intégrer la police de la ville, il finit par retrouver Johnny grâce à ses nouveaux collègues dans une enseigne de bar/café, les cheveux teints en bleu et vêtu d’un uniforme rose. Les retrouvailles ne se firent pas sans mal, mais le ré-enterrement de Rachelle sur le sol américain rapprocha père et fils. Ce dernier annonça plusieurs semaines plus tard avoir trouvé une femme, irlandaise et enceinte, et qu’il ne souhaitait pas qu’il l’accompagne. Jacky, l’âme en peine, vit rentrer son fils en Europe, l’indépendance prise.
Bernard prit la décision de demeurer en Amérique, n’ayant plus aucune attache française (hormis les boîtes de nuit déjantées de Tourcoing, cela va sans dire.). Il considérait de plus conserver une dette envers la police américaine lui ayant permis de retrouver son fils, la prunelle de ses yeux. Il acheta une maison, en bord de mer, suffisamment grande pour accueillir sa famille, et suffisamment bien placée pour y finir ses jours.
Au sein de la police, Jacky prit la tête de la division des relations avec la population. Permettant à un de ses camarades biker de connaître sa rédemption, la commandante Lopez lui remit la Community Policing Medal, qu’il encadra à la sortie de sa douche.
La mutation à Los Santos
...Ce fut le départ de la jeune Livia Russo, la fille du milliardaire de l’île avec qui il entretenait une relation secrète, et le suicide de Léa Médina, la maire adjointe qu’il considérait comme sa fille, qui poussèrent Bernard à envisager le départ. Il présenta sa démission au Command Staff, mais la commandante Lopez lui indiqua refuser sa requête, conseillant à Jacky d'accepter d'être muté dans les services de Los Santos auxquels elle allait envoyer un fax. Demeurant persuadé qu'elle cherchait à le licencier d'une manière ou d'une autre, il accepta néanmoins.
Il vendit ses biens et embarqua avec lui sa collection de cuirs de motards ainsi que le dessin de son fils, puis prit l’avion en direction de l’île vers laquelle on l’envoyait. Au beau milieu du vol, il grogna : il avait oublié sa foutue médaille mais surtout la première bouteille du rhum du MC des Reaper of Roses.
AventureAventures à Los Santos
Un vrai bordel
BernardJacky Montarlier est arrivéatterrit à Los Santos le 13 septembre 2023.2023 et apprit que le LSPD n'avait jamais reçu le fax de la commandante. Dépité de découvrir qu'il n'avait plus les contacts du LAPD, il erra plusieurs jours dans les rues de la ville, déboursant des sommes astronomiques chez les taxis pour épargner ses rotules fatiguées.
Il fit la rencontre de plusieurs groupes de bikers, fier de découvrir qu'ils avaient de bonnes valeurs : AoD, SoA, Lost... Cependant, et malgré de superbes rides traditionnelles, il ne fut guère surpris, mais néanmoins attristé, d'observer les habituelles tensions entre MCs.
Le 17 septembre 2023, et devant la nécessité de gagner sa vie afin de manger et boire, Jacky contacta l'entreprise de karting locale. Les patronnes acceptèrent de le recruter. Il put ainsi faire la rencontre de l'équipe la plus déjantée qu'il n'ait jamais vue, visiblement habituée aux prises d'otages intempestives.
Depuis ce jour, Jacky n'a vendu aucun ticket de karting.
AnecdotesCollection de cuirs
Cuirs de membre :
Les bécanes de feu- Motos picardes
- Le Nord en route
- Les types de Johnny
- Phoenix MC
Cuirs de support :
- True Sons
- Demised Outlaw's
- Brutal Boyz
- Cobra
- Mayans
- Lost
- Guacara
- The Reaper Of Roses
Citations
...Motard un jour, motard toujours, bordel.-
01/01/22Gravure au dos de sa carte d'identité
Fumier.
- Ponctuation de phrase
Y'a pas plus triste que deux bikers qui s'entretuent.
- Rare expression philosophique de Jacky